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[personal profile] flo_nelja
Titre : Diplomatie infernale, et pire
Auteur : [personal profile] flo_nelja
Fandom : Doctor Strange (film)
Personnages : Strange/la Cape de Lévitation
Genre : Crack, PWP
Résumé : Strange tente de très longues négociations avec des créatures de la Dimension Noire. Sa cape est là pour l'empêcher de s'endormir en plein milieu.
Rating : R
Disclaimer : Tout appartient à Marvel
Nombre de mots : ~1000
Notes : Ecrit pour [personal profile] ze_evi pour 99kinks sur le thème "Inappropriate location"



Stephen a dû lancer un sort de traduction pour communiquer avec ces créatures semi-démoniaques, qui se prétendent prêts à passer tous les arrangements qu'il voudra pour un droit de vivre ici en laissant la Dimension Noire derrière eux.

Ainsi il peut comprendre leurs phrases, prononcées par des replis corporels qu'il qualifierait difficilement de bouches. Mais cela n'empêche pas qu'elles durent plusieurs heures chacune, et qu'au bout de seulement quelques répliques, il commence à se lasser.

La dimension leur est ouverte, a-t-il expliquée. Mais la Terre est hors-limites. La réponse qui suit s'annonce plus complexe et plus longue encore que les précédentes. Stephen n'a pas été formé pour cela ! Un des avantages de la chirurgie, c'est que les patients ne racontent pas leur vie !

Il commence à piquer du nez. Peut-être que, s'il faisait une petite sieste, personne ne s'en rendrait compte ? D'un autre côté, il n'a vraiment pas envie de devoir leur demander de répéter, mais ses yeux se ferment...

C'est alors qu'un pan de sa cape lui tape la fesse.

Il la remercierait bien, mais ce serait couper la parole de son interlocuteur. Aussi il se contente de tapoter doucement le col en remerciement.

La Cape de Lévitation semble aimer cela, à en croire la façon dont elle s'enroule autour de lui, l'étreignant comme un châle. C'est un câlin, suppose Strange. Mais cela devient quelque peu embarrassant. Il a l'air moins classe, quand sa cape ne vole pas librement autour de lui. Il n'est pas certain que ces créatures puissent l'apprécier, mais...

Et puis, il a l'impression que cette cape le traîte un peu comme un animal de compagnie parfois, alors que... d'accord, elle est plus âgée que lui. Probablemement plus expérimentée. Intelligente, il faut le reconnaître, et même douée en magie. Mais cela reste une cape !

Il secoue les pans de devant, aussi négligemment qu'il peut, pour convaincre le cape de retomber proprement.

Il faut reconnaître, elle sait magnifiquement transmettre ses émotions, pour une cape. Ici, par exemple, Stephen peut comprendre très clairement qu'elle a compris ce qu'il demandait, mais qu'elle n'en a pas envie. Les deux pans sont toujours croisés devant lui, drapés devant son ventre.

Et celui qui est placé sous l'autre commence à se glisser entre ses jambes.

Stephen sursaute, baisse les yeux. Que se passe-t-il ? Mais l'autre pan de la cape reste toujours bien droit, dissimulant tout mouvement commis par le premier pan, tout mouvement de... tripotage, il n'y a pas d'autre mot.

Stephan connaît assez peu la diplomatie avec les créatures de la Dimension Noire, mais il a pour idée qu'arracher sa propre cape en l'accusant de harcèlement sexuel y serait vu comme une brèche sérieuse. Aussi, il endure.

Si on peut appeler cela endurer. Ce n'est pas si terrible, une fois que le concept est mis de côté. He, où cette cape a-t-elle appris ce genre de mouvements ? Est-elle comme ça avec tous ses magiciens ?

Les mouvements sont assez fermes pour être clairement sensibles à travers ses vêtements ; et n'est-elle pas en train, maintenant, de défaire son pantalon ? Elle n'a même pas de mains ! Comment fait-elle ?

Il vérifie d'un rapide coup d'oeil que rien n'est visible auprès de ses interlocuteurs. Il croit qu'ils sont en train de demander quelles planètes du système solaire seraient libres, mais Stephen n'en est pas certain avant d'avoir entendu la fin de la phrase. Même s'il l'était, il serait difficile de leur couper la parole.

La cape continue à le caresser. Il pouvait faire semblant de douter jusqu'à maintenant, mais ses intentions sont très clairement de nature sexuelle. L'endroit qu'elle a choisi n'est pas un hasard.

Et c'est étrangement agréable. Il n'aurait pas attendu cela d'une cape, mais elle sait ce qu'elle fait.

Il sent le taux d'adrénaline grimper dans ses veines. Il se mord l'intérieur de la joue pour éviter de gémir. Il tente de garder un visage parfaitement calme et ouvert. D'accord, ouvert n'est peut-être pas le bon mot.

La cape s'agite avec vivacité, enserrant son sexe durci. Stephen se demande s'il est capable de garder son sérieux si elle l'amène jusqu'à l'orgasme. Il espère qu'il n'aura pas à tester.

Puis la cape s'arrête.

Oh, elle le caresse encore, mais plus doucement. Si elle a des capacités télépathiques, pense Strange, c'était le pire moment pour écouter ce qu'il a pensé et pour être d'accord ! Je n'ai pas réfléchi jusqu'au bout, pense-t-il intérieurement. Recommence ! De toute façon, ces créatures ne savent pas lire les expressions humaines, n'est-ce pas ? J'espère qu'elles ne savent pas. J'espère surtout qu'elles ne savent pas lire les expressions narquoises des petites capes frustrantes. Pourquoi ne pas recommencer ?

Mais la cape rete silencieuse, et continue de le toucher, très doucement, le gardant toujours au bord de l'orgasme. Cela dure pendant très longtemps. Comme si elle n'avait pas envie de se faire tacher !

Finalement, ses interlocuteurs ont fini leur question.

"Oui s'exclame Stephen, vous pouvez avoir la lune ! Je sais que ça dépend des dimensions, mais ici, pas de Watcher, pas d'Inhumains... et vous n'avez pas besoin d'air, n'est-ce pas ? Oui, c'est parfait !"

Enfin les créatures le quittent, satisfaites. Elles commencent une phrase qui, Stephen en est certain, est pour le remercier et l'assurer une nouvelle fois de leur aide en cas de nouvelle attaque de Dormammu ou de ses sbires. Il ne fait pas vraiment attention. Il a hâte de rentrer chez lui, et de prendre de quoi se calmer, ou peut-être même se masturber, au point où il en est.

Mais il a à peine commencé à en saisir la structure que la Cape, par surprise, finit de presser son sexe et le laisse abasourdi, tremblant d'un orgasme déplacé.

Et au fur et à mesure que son excitation retombe, il se rend compte à quel point il était fatigué. Les hormones et les sensations étaient probablement la seule chose qui l'empêchait de s'endormir debout.

"Tu l'as fait exprès !" dit-il a voix très basse, alors que ses yeux se ferment.

Peut-être rêve-t-il déjà, mais il lui semble que le tissu qui frotte fait un bruit de rire, alors que la Cape de Lévitation le tient par le col pour faire croire qu'il est toujours éveillé, lui agite le bras pour faire des signes d'au revoir.

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