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La fin des fics pour le mème à kinks d'
ishime. Avec malheureusement certaines fics que je trouve un peu ratées.
* Livres
Titre : Derrière les oreilles
Fandom et couple : La Belle et la Bête (conte), Belle/Bête, pour
sofi_cerise
Rating et avertissements : PG, très vague zoophilie comme dans le canon, ~200 mots
La première fois que Belle ose toucher le visage de la Bête, elle découvre une fourrure épaisse, chaude, et douce au toucher malgré son apparence hirsute. Ses mains, comme animées d'une volonté propre, glissent jusqu'à la nuque, grattent derrière les oreilles comme par réflexe d'avoir caliné beaucoup de chats.
Un grognement lui répond. Elle est soudain consciente de la proximité de leurs corps, là où elle comptait ne donner qu'une marque de confiance, elle a l'impression de sentir l'odeur d'une bouffée de musc, et craint d'avoir commis un terrible impair.
Sauf que la Bête a les yeux fermés, dans une expression sauvage, mais qui semble bien être celle du plaisir, et Belle comprend maintenant que ce n'est qu'un ronronnement, amplifié mille fois. Son coeur fait un bond inexplicable dans sa poitrine.
"Un aspect animal et grossier de ma nature que vous ne connaissiez pas encore, on dirait !" crache la Bête quand il retrouve l'usage de la parole. Il a l'air plus furieux contre lui-même que contre elle.
"Non, non !" Elle se sent terriblement désolée, cherche l'audace de réparer les blessures qu'elle a causées. "Ou plutôt, c'en est un que je ne regretterai pas de connaître."
Et même en disant cela, elle se cache encore pour un temps ce qu'elle commence à comprendre, à savoir que son hôte bestial tout entier, peu à peu, ne lui semble plus si repoussant ni si terrifiant.
Titre : Certains de mes meilleurs amis sont des démons
Fandom et couple : Good Omens, Crowley/Aziraphale, pour
gribouille
Rating et avertissements : PG, ~400 mots
"Personnellement, je trouve les anges extrêmement louches. Je peux comprendre être gentil, même si ça a son côté ennuyeux. Mais le truc, c'est que les gens gentils ne vont pas expliquer leur bonté avec des épées de flamme !"
Aziraphale toussote. "Tu te rappelles à qui tu parles, n'est-ce pas ?"
"Mais toi c'est différent ! Tu ne comptes pas ! Et ne me regarde pas comme ça, je dis ça comme un compliment. Tu sais, je n'ai pas l'intention de te faire le coup du je n'ai rien contre les anges certains de mes meilleurs amis sont des anges. J'ai totalement quelque chose contre les anges. C'est comme toi ! Je veux dire, si un démon normal, c'est-à-dire pas moi, venait frapper à ta porte, tu ne l'inviterais pas pour le thé ? Enfin, j'espère..."
"He bien, s'il était animé de bonnes intentions, il serait malpoli de boire du thé devant lui sans en proposer. Quant à se passer de thé..." Aziraphale eut une légère moue, comme si l'idée même en était détestable.
Crowley lève les bras au ciel. "Il ne serait pas animé de bonnes intentions ! Les démons n'ont jamais de bonnes intentions ! Même moi, tu ne veux pas savoir à quel point je comptais te poignarder dans le dos quand l'arrangement a été prononcé pour la première fois !"
Il s'interrompt, craignant d'en avoir trop dit. Aussi, il se demande si l'ange se moquait de lui depuis le départ. C'est une bonne chose, c'est ce qui le rend différent des autres. Mais il y a certaines bonnes choses qui sont encore meilleures quand elles ne vous tombent pas sur le pied ou ailleurs.
"Je comprends mieux." dit Aziraphale avec un grand sourire, et en négligeant la dernière phrase tellement fort qu'elle semble disparaître dans un trou noir. "Quand tu as commencé à médire des anges, tu ne voulais pas m'offenser, mais au contraire partager avec moi le plaisir que tu as à médire de tes collègues !"
Crowley se demande un instant si la capacité d'Aziraphale à interpréter les actes des gens de la façon la plus optimiste est innée, apprise à la sueur de son front, ou s'il fait juste semblant.
"Chez nous, ce n'est pas quelque chose qu'on pratique." poursuit l'ange. "Mais je pense qu'en me forçant, je pourrais dire un peu de mal des démons, si tu y tiens. Des démons autres que toi, cela va sans dire."
Crowley sourit largement. La perspective est tentante.
Et il peut commencer par raconter quelques anecdotes humiliantes pour donner des pistes.
(S'il en glisse pas hasard quelques-unes concernant des anges, il espère qu'Aziraphale ne s'en rendra pas compte.)
Titre : Libertins
Fandom et couple : Les liaisons dangereuses, Valmont/Merteuil, pour
so_yuyu
Rating et avertissements : PG-13, ~500 mots
"Ma chère," murmure Valmont, "je devrais admirer chacune de vos idées à en battre des mains, pour la seule raison qu'elles viennent de vous. Mais je confesse ici avoir besoin d'une explication."
La Marquise de Merteuil lui lance un regard en coin, un peu aguicheur, un peu condescendant, tellement séduisant qu'il a envie de l'embrasser tout de suite, malgré les vêtements d'homme, les bandages et rembourrages qui font un gâchis lamentable de ses formes magnifiques. Malgré le maquillage qui n'a plus rien de féminin, imite une dureté imaginaire en même temps qu'il évoque le jeune homme à la mode.
"Prenez cela comme un compliment," explique-t-elle. "Avant de vous connaître, je n'avais que peu d'intérêt pour les amusements des hommes en meute. Mais puisque cela en a pour vous, j'irais voir à quoi ressemble cette soirée libertine à laquelle vous êtes convié. Les femmes qui y sont invitées, dit-on, sont faciles et méprisées. Ca, plus l'ennui que j'aurais à être reconnue, et ce déguisement vous semblera naturel."
L'idée est folle, séduisante, et souverainement inconfortable. "Nous sommes supposés venir en charmante compagnie."
"Je le sais. Heureusement que je ne suis jalouse que de votre coeur, et pas de vos dons d'amant... Faites ce qu'on attend de vous, et je vous fais confiance aussi pour dénicher une charmante fille pour mon bras. Exactement comme vous auriez fait si j'étais réellement un nobliau de campagne que vous vouliez initier à la débauche. Ne vous inquiétez pas ; je vous promets de jouer l'oison et d'être presque respectueuse avec elle. Avez-vous d'autres objections ? S'il est nécessaire d'en passer par des rituels où les attributs virils sont nécessaires à poursuivre, je comprendrai l'argument, et me retirerai. Ceci dit, je perdrais aussi une certaine mesure de l'estime que j'ai pour votre goût."
Et non, Valmont ne peut arguer ceci ; il arrive, bien sûr, que des couples se retirent dans des alcoves privées, mais l'objectif de la soirée est surtout de jouer avec les tentations non réalisées, tout en égratignant quelque peu Dieu et la société prude dans des conversations brillantes et des spectacles interdits.
Il se retrouve ainsi sans aucun argument, ou du moins, sans argument avouable.
"Peut-être," suggère la marquise, "ce qui vous retient est la crainte de ne pas réussir assez bien à détourner vos yeux de moi pendant la soirée, et de passer auprès de vos amis pour un inverti ?" Elle sourit encore. "Trouvez une compagne vraiment jolie, vicomte, ou apprenez à dissimuler encore mieux qu'à vos capacités actuelles. Je le fais bien, moi."
Elle a touché juste, et c'est un défi, maintenant. Il n'est plus permis de refuser.
"He bien, venez, mon cher cousin." dit-il. "Arriver en retard est une obligation, mais point n'est nécessaire de forcer."
Elle met un sourire angélique sur ses lèvres tentatrices. Il reste imperturbable.
Mais il est certain qu'elle a d'autres tactiques pour cette soirée, qui ne lui feront pas la tâche facile.
Titre : Dégradations
Fandom et couple : Silmarillion, Melkor/Sauron, pour
soleil_ambrien
Rating et avertissements : R, D/s, ~300 mots
Quand Melkor s'en revint de son combat contre Ungoliant, il avait pris la forme terrifiante d'un chevalier noir, et plus jamais il ne put s'en détacher. La violence et la haine l'avaient soudé à cette forme corporelle comme une flamme blanche.
Il fit appeler Sauron, qui se prosterna devant lui. Comme à son habitude, le Maia portait une forme belle et fine, ses cheveux étaient brillants et souples, et il dit à Melkor "Maître, si tel est votre désir, je ne prendrai plus belle apparence non plus, si nous devons bannir toute lumière de ce monde.
Melkor le regarda, en conçut du plaisir mêlé de jalousie et de méfiance, et lui répondit "Je laisserai exister la lumière si elle m'appartient, comme les Silmarils qui sont sur ma couronne. M'appartiens-tu ?"
"Pour toujours et à jamais."
"Tu mens. Tu ne peux garder cette apparence que s'il existe encore en toi un fragment de la lumière d'Iluvatar. Je ne le sais que maintenant que j'en ai tout perdu."
Sauron, toujours à genoux, cracha sur Iluvatar. Il maudit avec hargne son autorité, et ses chansons, et toute la part de la création qui ne l'avait pas rejeté.
Melkor eut un rire de fer. "Est-il possible que tu ne le saches pas toi-même ? Est-il possible que tu sois sincère ? Oh, les vrais serviteurs d'Iluvatar ne blasphèment pas ainsi. S'il en est ainsi, tu peux et tu dois garder cette forme, car tel est mon ordre."
Puis il fit venir Sauron à lui, et en prit possession. Il en fit un outil de sa révolte et un outil de ses plaisirs, mimant devant Iluvatar un accouplement stérile et souillé. Il fut dur et même cruel envers cette beauté, fragment de ce qu'il haïssait le plus. Mais l'attachement étrange et pervers que Sauron ressentait pour son maître permit à cette froideur même de le réchauffer.
A partir de ce jour, aux mots "je vous appartiens", Sauron se réjouit d'ajouter les meurtrissures à son apparence lumineuse comme une chaîne supplémentaire.
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* Livres
Titre : Derrière les oreilles
Fandom et couple : La Belle et la Bête (conte), Belle/Bête, pour
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Rating et avertissements : PG, très vague zoophilie comme dans le canon, ~200 mots
La première fois que Belle ose toucher le visage de la Bête, elle découvre une fourrure épaisse, chaude, et douce au toucher malgré son apparence hirsute. Ses mains, comme animées d'une volonté propre, glissent jusqu'à la nuque, grattent derrière les oreilles comme par réflexe d'avoir caliné beaucoup de chats.
Un grognement lui répond. Elle est soudain consciente de la proximité de leurs corps, là où elle comptait ne donner qu'une marque de confiance, elle a l'impression de sentir l'odeur d'une bouffée de musc, et craint d'avoir commis un terrible impair.
Sauf que la Bête a les yeux fermés, dans une expression sauvage, mais qui semble bien être celle du plaisir, et Belle comprend maintenant que ce n'est qu'un ronronnement, amplifié mille fois. Son coeur fait un bond inexplicable dans sa poitrine.
"Un aspect animal et grossier de ma nature que vous ne connaissiez pas encore, on dirait !" crache la Bête quand il retrouve l'usage de la parole. Il a l'air plus furieux contre lui-même que contre elle.
"Non, non !" Elle se sent terriblement désolée, cherche l'audace de réparer les blessures qu'elle a causées. "Ou plutôt, c'en est un que je ne regretterai pas de connaître."
Et même en disant cela, elle se cache encore pour un temps ce qu'elle commence à comprendre, à savoir que son hôte bestial tout entier, peu à peu, ne lui semble plus si repoussant ni si terrifiant.
Titre : Certains de mes meilleurs amis sont des démons
Fandom et couple : Good Omens, Crowley/Aziraphale, pour
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Rating et avertissements : PG, ~400 mots
"Personnellement, je trouve les anges extrêmement louches. Je peux comprendre être gentil, même si ça a son côté ennuyeux. Mais le truc, c'est que les gens gentils ne vont pas expliquer leur bonté avec des épées de flamme !"
Aziraphale toussote. "Tu te rappelles à qui tu parles, n'est-ce pas ?"
"Mais toi c'est différent ! Tu ne comptes pas ! Et ne me regarde pas comme ça, je dis ça comme un compliment. Tu sais, je n'ai pas l'intention de te faire le coup du je n'ai rien contre les anges certains de mes meilleurs amis sont des anges. J'ai totalement quelque chose contre les anges. C'est comme toi ! Je veux dire, si un démon normal, c'est-à-dire pas moi, venait frapper à ta porte, tu ne l'inviterais pas pour le thé ? Enfin, j'espère..."
"He bien, s'il était animé de bonnes intentions, il serait malpoli de boire du thé devant lui sans en proposer. Quant à se passer de thé..." Aziraphale eut une légère moue, comme si l'idée même en était détestable.
Crowley lève les bras au ciel. "Il ne serait pas animé de bonnes intentions ! Les démons n'ont jamais de bonnes intentions ! Même moi, tu ne veux pas savoir à quel point je comptais te poignarder dans le dos quand l'arrangement a été prononcé pour la première fois !"
Il s'interrompt, craignant d'en avoir trop dit. Aussi, il se demande si l'ange se moquait de lui depuis le départ. C'est une bonne chose, c'est ce qui le rend différent des autres. Mais il y a certaines bonnes choses qui sont encore meilleures quand elles ne vous tombent pas sur le pied ou ailleurs.
"Je comprends mieux." dit Aziraphale avec un grand sourire, et en négligeant la dernière phrase tellement fort qu'elle semble disparaître dans un trou noir. "Quand tu as commencé à médire des anges, tu ne voulais pas m'offenser, mais au contraire partager avec moi le plaisir que tu as à médire de tes collègues !"
Crowley se demande un instant si la capacité d'Aziraphale à interpréter les actes des gens de la façon la plus optimiste est innée, apprise à la sueur de son front, ou s'il fait juste semblant.
"Chez nous, ce n'est pas quelque chose qu'on pratique." poursuit l'ange. "Mais je pense qu'en me forçant, je pourrais dire un peu de mal des démons, si tu y tiens. Des démons autres que toi, cela va sans dire."
Crowley sourit largement. La perspective est tentante.
Et il peut commencer par raconter quelques anecdotes humiliantes pour donner des pistes.
(S'il en glisse pas hasard quelques-unes concernant des anges, il espère qu'Aziraphale ne s'en rendra pas compte.)
Titre : Libertins
Fandom et couple : Les liaisons dangereuses, Valmont/Merteuil, pour
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Rating et avertissements : PG-13, ~500 mots
"Ma chère," murmure Valmont, "je devrais admirer chacune de vos idées à en battre des mains, pour la seule raison qu'elles viennent de vous. Mais je confesse ici avoir besoin d'une explication."
La Marquise de Merteuil lui lance un regard en coin, un peu aguicheur, un peu condescendant, tellement séduisant qu'il a envie de l'embrasser tout de suite, malgré les vêtements d'homme, les bandages et rembourrages qui font un gâchis lamentable de ses formes magnifiques. Malgré le maquillage qui n'a plus rien de féminin, imite une dureté imaginaire en même temps qu'il évoque le jeune homme à la mode.
"Prenez cela comme un compliment," explique-t-elle. "Avant de vous connaître, je n'avais que peu d'intérêt pour les amusements des hommes en meute. Mais puisque cela en a pour vous, j'irais voir à quoi ressemble cette soirée libertine à laquelle vous êtes convié. Les femmes qui y sont invitées, dit-on, sont faciles et méprisées. Ca, plus l'ennui que j'aurais à être reconnue, et ce déguisement vous semblera naturel."
L'idée est folle, séduisante, et souverainement inconfortable. "Nous sommes supposés venir en charmante compagnie."
"Je le sais. Heureusement que je ne suis jalouse que de votre coeur, et pas de vos dons d'amant... Faites ce qu'on attend de vous, et je vous fais confiance aussi pour dénicher une charmante fille pour mon bras. Exactement comme vous auriez fait si j'étais réellement un nobliau de campagne que vous vouliez initier à la débauche. Ne vous inquiétez pas ; je vous promets de jouer l'oison et d'être presque respectueuse avec elle. Avez-vous d'autres objections ? S'il est nécessaire d'en passer par des rituels où les attributs virils sont nécessaires à poursuivre, je comprendrai l'argument, et me retirerai. Ceci dit, je perdrais aussi une certaine mesure de l'estime que j'ai pour votre goût."
Et non, Valmont ne peut arguer ceci ; il arrive, bien sûr, que des couples se retirent dans des alcoves privées, mais l'objectif de la soirée est surtout de jouer avec les tentations non réalisées, tout en égratignant quelque peu Dieu et la société prude dans des conversations brillantes et des spectacles interdits.
Il se retrouve ainsi sans aucun argument, ou du moins, sans argument avouable.
"Peut-être," suggère la marquise, "ce qui vous retient est la crainte de ne pas réussir assez bien à détourner vos yeux de moi pendant la soirée, et de passer auprès de vos amis pour un inverti ?" Elle sourit encore. "Trouvez une compagne vraiment jolie, vicomte, ou apprenez à dissimuler encore mieux qu'à vos capacités actuelles. Je le fais bien, moi."
Elle a touché juste, et c'est un défi, maintenant. Il n'est plus permis de refuser.
"He bien, venez, mon cher cousin." dit-il. "Arriver en retard est une obligation, mais point n'est nécessaire de forcer."
Elle met un sourire angélique sur ses lèvres tentatrices. Il reste imperturbable.
Mais il est certain qu'elle a d'autres tactiques pour cette soirée, qui ne lui feront pas la tâche facile.
Titre : Dégradations
Fandom et couple : Silmarillion, Melkor/Sauron, pour
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Rating et avertissements : R, D/s, ~300 mots
Quand Melkor s'en revint de son combat contre Ungoliant, il avait pris la forme terrifiante d'un chevalier noir, et plus jamais il ne put s'en détacher. La violence et la haine l'avaient soudé à cette forme corporelle comme une flamme blanche.
Il fit appeler Sauron, qui se prosterna devant lui. Comme à son habitude, le Maia portait une forme belle et fine, ses cheveux étaient brillants et souples, et il dit à Melkor "Maître, si tel est votre désir, je ne prendrai plus belle apparence non plus, si nous devons bannir toute lumière de ce monde.
Melkor le regarda, en conçut du plaisir mêlé de jalousie et de méfiance, et lui répondit "Je laisserai exister la lumière si elle m'appartient, comme les Silmarils qui sont sur ma couronne. M'appartiens-tu ?"
"Pour toujours et à jamais."
"Tu mens. Tu ne peux garder cette apparence que s'il existe encore en toi un fragment de la lumière d'Iluvatar. Je ne le sais que maintenant que j'en ai tout perdu."
Sauron, toujours à genoux, cracha sur Iluvatar. Il maudit avec hargne son autorité, et ses chansons, et toute la part de la création qui ne l'avait pas rejeté.
Melkor eut un rire de fer. "Est-il possible que tu ne le saches pas toi-même ? Est-il possible que tu sois sincère ? Oh, les vrais serviteurs d'Iluvatar ne blasphèment pas ainsi. S'il en est ainsi, tu peux et tu dois garder cette forme, car tel est mon ordre."
Puis il fit venir Sauron à lui, et en prit possession. Il en fit un outil de sa révolte et un outil de ses plaisirs, mimant devant Iluvatar un accouplement stérile et souillé. Il fut dur et même cruel envers cette beauté, fragment de ce qu'il haïssait le plus. Mais l'attachement étrange et pervers que Sauron ressentait pour son maître permit à cette froideur même de le réchauffer.
A partir de ce jour, aux mots "je vous appartiens", Sauron se réjouit d'ajouter les meurtrissures à son apparence lumineuse comme une chaîne supplémentaire.
no subject
Date: 2011-10-31 10:20 pm (UTC)J'ai déjà commenté les deux dernières, donc je vais parler des autres, c'est logique.
J'ai un peu de mal avec la première, effectivement, parce que même si l'idée du ronronnement est bien trouvée, je ne sais pas, la fic me met un peu mal à l'aise. Mais par contre, on voit que Belle est une choupi, et ça, c'est sympa. C'est également rare de voir des fics sur ce conte, donc c'est intéressant en soi, même si ce n'est pas du tout ma préférée du lot.
Ma préférée, outre celle sur Tolkien (♥), c'est sans doute celle avec Crowley et Aziraphale et ses répliques trop marrantes, quoi. La phrase "Tu sais, je n'ai pas l'intention de te faire le coup du je n'ai rien contre les anges certains de mes meilleurs amis sont des anges." est particulièrement savoureuse. ^^
Et tu vois, que tu peux les écrire, finalement !
no subject
Date: 2011-10-31 10:22 pm (UTC)no subject
Date: 2011-10-31 10:24 pm (UTC)Pour le kink, hum, comme je la lis tranquilou sur ton LJ, je dois par contre avouer que je m'en tape un peu. XD
no subject
Date: 2011-10-31 10:26 pm (UTC)no subject
Date: 2011-10-31 10:45 pm (UTC)no subject
Date: 2011-11-01 07:28 am (UTC)no subject
Date: 2011-10-31 10:52 pm (UTC)no subject
Date: 2011-11-01 07:27 am (UTC)Mais merci beaucoup ! Je suis souvent moins sûre de moi en écrivant sur des livres, il faut croire...
no subject
Date: 2011-11-01 10:59 am (UTC)no subject
Date: 2011-11-01 07:29 pm (UTC)Oh, tu n'as jamais lu Les liaisons dangereuses du tout ? C'est vraiment bien
même si je dis ça aussi parce que j'ai un kink sur la manipulation et que le livre est à 80% çano subject
Date: 2011-11-02 08:31 pm (UTC)Ma culture en classiques a des lacunes immeeeeeenses ^^""
Mais tu donnes vraiment très envie, là, et aussi les autres drabbles que j'ai vu se balader pour ce meme. *ç*no subject
Date: 2011-11-01 04:56 pm (UTC)no subject
Date: 2011-11-01 07:49 pm (UTC)Tiens, il y a une raison pour laquelle tu as quelque chose contre, ou c'est juste de l'indifférence ?
no subject
Date: 2011-11-01 07:53 pm (UTC)no subject
Date: 2011-11-02 07:29 pm (UTC)Gros faible pour la fic Maitre/Docteur et Merteuil/Valmont.
Maitre/Docteur parce que tu les écris merveilleusement bien (j'ai lu d'autres fics de toi sur le sujet et je n'ai pas laissé de commentaire, mea culpa, mais je réparerai ça un jour...). C'est très noir et glauque à souhait, mais j'aime. D'un autre côté, c'est un couple que je ne peux pas trop considérer autrement, étant donné qu'un des intéressés est fou comme un lapin et ceci depuis une petite éternité, on voit mal comment il en serait autrement.
Merteuil/Valmont parce que j'aime les fandoms méconnus et tirés de la littérature classique et qu'ils sont généralement peu fournis en fanfics. Tu traduis très bien la relation déséquilibrée entre Merteuil et Valmont : il se plait à se croire son égal, mais la belle marquise sait pertinemment que ce n'est pas le cas et ne perd jamais une occasion de le lui rappeler.
no subject
Date: 2011-11-02 09:05 pm (UTC)Je suis vraiment contente que tu aimes mes fics sur le Docteur et le Maître ♥ J'ai lu des fics qui étaient moins noires, en fait, cela peut être fait, mais cela peut aider de remonter loin dans le passé, dans le futur, ou de passer à des timelines alternatives. Simm!Master/Ten était entièrement de la tragédie sombre et malsaine, et j'ai adoré ce qu'ils en ont fait, incluant le fait que la dynamique soit différente des autres versions.
Et Les liaisons dangereuses, c'est un plaisir à écrire. Pour un fandom classique, c'est un de ceux pour lequel on arrive encore à peu près à trouver des fics, nous avons écrit toutes les deux sur plus obscur. :-) Mais je ne m'en plains pas, au contraire. :-)