Lectures de novembre
Nov. 30th, 2010 07:52 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Vraiment pas grand chose ce mois-ci, à cause de
muse_random, des conseils de classe, et du fait d'avoir fini le défi. ^^
"La mythologie navajo", de Leigh Sauerwein, illustrations de Laura Bour
Prêté par
soleil_ambrien, un petit livre de mythologie (environ 90 pages) sur un mythe de création complexe, avec plusieurs étapes, plusieurs stades intermédiaires... j'en avais lu des morceaux dans diverses anthologies, et c'était très satisfaisant de pouvoir tout lire d'un coup ! Et les images sont sympa.
Et puis Coyote, quoi. ♥ (même si on a aussi envie de le baffer parfois, bien sûr)
La mythologie dogon", de Claude Helft, illustrations de Frédéric Rébéna
Même collection, même taille et même origine que le précédent. Par contre, il n'y a pas que les mythes de création (qui prennent un peu plus de la moitié du livre), mais aussi des traditions et mythes plus actuels et quotidiens.
J'aime beaucoup les passages sur la nature de la parole, et ceux sur Yuruba et la divination par les chacals.
"Hero", de Perry Moore
Environ 420 pages, un roman young adult en anglais prêté par
berylia : l'histoire d'un adolescent homosexuel et apprenti super-héros. Comme dit la quatrième de couverture, "his identity is not his only secret".
En plus, il vit avec juste son père, un ancien super-héros tombé en disgrâce, qui essaie d'être le meilleur père possible, y parvient pour la plus grande partie... sauf qu'il n'a jamais caché son mépris pour les homosexuels. Oh, et aussi pour les super-héros qui ont des super-pouvoirs (lui était le genre Badass Normal).
Situation embarrassante. Voire déprimante.
Alors, au début, c'est pas mal centré sur les problèmes personnels du héros, il n'y a pas de super-héroïsme à proprement parler. J'ai trouvé que les scénaristes exagéraient un peu avec le Deus Angst Machina, mais c'est peut-être moi qui ne suis pas américaine et n'arrive pas à percevoir à quel point se faire retirer son permis de conduire pour six mois est une chose traumatisante.
Quand il arrive dans la Ligue des super-héros, il rencontre plein de gens. C'est sympa, parce qu'on n'a que son point de vue, et c'est impossible de savoir qui est un connard héroïque, qui est agressif mais au grand coeur, qui est un vrai gentil (mais le héros se trouve juste avoir louzé sa première impression), qui est un méchant dissimulé... (enfin, les révélations ne sont en général pas totalement stupéfiantes, mais ce n'est pas toujours joué d'avance)
Et voilà, c'est du Young Adult, il apprend à accepter les gens, à se faire accepter, à les comprendre, etc... (et il se fait dire qu'il passe un peu trop de temps à angster sur sa propre situation et à ne pas voir les problèmes des autres, ce qui m'a prouvé que le début était fait exprès pour lui mettre un character flaw et de l'évolution ensuite ; c'était rassurant)
Mon personnage préféré est Ruth, la petite vieille qui voit l'avenir. Mais en règle générale, les passages sur la création d'un vrai sentiment de camaraderie au sein de son groupe sont cliché mais réussis, que ce soit lors de discussions ou lors de séances de lattage de méchants secondaires.
Le scénario de sauver-le-monde est un peu cliché (et un peu parodique aussi ; on reconnait pas mal d'Expies détournés de super-héros classiques, pas forcément pour en dire du bien), mais tout à fait acceptable. Mais bon, ce n'est pas le sujet.
Le sujet, c'est un héros qui apprend à se connaître, à s'accepter, à utiliser ses capacités (surnaturelles ou pas) au mieux, et les grandes révélations concernent le passé de ses parents ou les sombres secrets de ses amis, bien plus que le plan du Grand Méchant.
La romance est plutôt sympa, pas envahissante dans le scénario mais importante psychologiquement quand même, et on est content pour eux.
Par contre, [GROS SPOILER] je trouve la mort du père du héros très décevante. D'abord, parce que l'auteur évite ainsi de conclure par rapport si c'est toujours un homophobe qui se trouve juste aimer son fils envers et contre tous, ou s'il a commencé à réviser ses préjugés. Ensuite, parce que, je ne sais pas si c'est mon anglais qui est nul ou la scène qui n'était pas bien décrite, je n'ai absolument pas compris pourquoi son sacrifice héroïque était si important et pourquoi il n'y avait aucune autre solution.
En bref, ce n'est pas exceptionnel... mais moi, on me mélange le thème de l'homosexualité et des super-héros, pour peu ce que soit bien fait, je marche ! Et là, oui, pas de problèmes, ça s'emboîte bien, on n'a pas l'impression qu'un des deux est juste un prétexte. Et ça, c'est cool.
Progression : 60/52
"Risques de lecture" : Hero -> 26/26 ! Je vais pouvoir passer décembre à lire des livres de contes, des anthologies et des suites, ha ha !
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-community.gif)
"La mythologie navajo", de Leigh Sauerwein, illustrations de Laura Bour
Prêté par
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Et puis Coyote, quoi. ♥ (même si on a aussi envie de le baffer parfois, bien sûr)
La mythologie dogon", de Claude Helft, illustrations de Frédéric Rébéna
Même collection, même taille et même origine que le précédent. Par contre, il n'y a pas que les mythes de création (qui prennent un peu plus de la moitié du livre), mais aussi des traditions et mythes plus actuels et quotidiens.
J'aime beaucoup les passages sur la nature de la parole, et ceux sur Yuruba et la divination par les chacals.
"Hero", de Perry Moore
Environ 420 pages, un roman young adult en anglais prêté par
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
En plus, il vit avec juste son père, un ancien super-héros tombé en disgrâce, qui essaie d'être le meilleur père possible, y parvient pour la plus grande partie... sauf qu'il n'a jamais caché son mépris pour les homosexuels. Oh, et aussi pour les super-héros qui ont des super-pouvoirs (lui était le genre Badass Normal).
Situation embarrassante. Voire déprimante.
Alors, au début, c'est pas mal centré sur les problèmes personnels du héros, il n'y a pas de super-héroïsme à proprement parler. J'ai trouvé que les scénaristes exagéraient un peu avec le Deus Angst Machina, mais c'est peut-être moi qui ne suis pas américaine et n'arrive pas à percevoir à quel point se faire retirer son permis de conduire pour six mois est une chose traumatisante.
Quand il arrive dans la Ligue des super-héros, il rencontre plein de gens. C'est sympa, parce qu'on n'a que son point de vue, et c'est impossible de savoir qui est un connard héroïque, qui est agressif mais au grand coeur, qui est un vrai gentil (mais le héros se trouve juste avoir louzé sa première impression), qui est un méchant dissimulé... (enfin, les révélations ne sont en général pas totalement stupéfiantes, mais ce n'est pas toujours joué d'avance)
Et voilà, c'est du Young Adult, il apprend à accepter les gens, à se faire accepter, à les comprendre, etc... (et il se fait dire qu'il passe un peu trop de temps à angster sur sa propre situation et à ne pas voir les problèmes des autres, ce qui m'a prouvé que le début était fait exprès pour lui mettre un character flaw et de l'évolution ensuite ; c'était rassurant)
Mon personnage préféré est Ruth, la petite vieille qui voit l'avenir. Mais en règle générale, les passages sur la création d'un vrai sentiment de camaraderie au sein de son groupe sont cliché mais réussis, que ce soit lors de discussions ou lors de séances de lattage de méchants secondaires.
Le scénario de sauver-le-monde est un peu cliché (et un peu parodique aussi ; on reconnait pas mal d'Expies détournés de super-héros classiques, pas forcément pour en dire du bien), mais tout à fait acceptable. Mais bon, ce n'est pas le sujet.
Le sujet, c'est un héros qui apprend à se connaître, à s'accepter, à utiliser ses capacités (surnaturelles ou pas) au mieux, et les grandes révélations concernent le passé de ses parents ou les sombres secrets de ses amis, bien plus que le plan du Grand Méchant.
La romance est plutôt sympa, pas envahissante dans le scénario mais importante psychologiquement quand même, et on est content pour eux.
Par contre, [GROS SPOILER] je trouve la mort du père du héros très décevante. D'abord, parce que l'auteur évite ainsi de conclure par rapport si c'est toujours un homophobe qui se trouve juste aimer son fils envers et contre tous, ou s'il a commencé à réviser ses préjugés. Ensuite, parce que, je ne sais pas si c'est mon anglais qui est nul ou la scène qui n'était pas bien décrite, je n'ai absolument pas compris pourquoi son sacrifice héroïque était si important et pourquoi il n'y avait aucune autre solution.
En bref, ce n'est pas exceptionnel... mais moi, on me mélange le thème de l'homosexualité et des super-héros, pour peu ce que soit bien fait, je marche ! Et là, oui, pas de problèmes, ça s'emboîte bien, on n'a pas l'impression qu'un des deux est juste un prétexte. Et ça, c'est cool.
Progression : 60/52
"Risques de lecture" : Hero -> 26/26 ! Je vais pouvoir passer décembre à lire des livres de contes, des anthologies et des suites, ha ha !
no subject
Date: 2010-11-30 08:06 pm (UTC)Et puis le super-pouvoir de rendre malades les gens j'avais trouvé ça excellent (mais peut-être que ce n'est pas si original que ça ?)
Il y avait, à une époque, un perso secondaire qui faisait ça dans X-men. Ensuite, ce n'est pas super-courant non plus, surtout pour un héros. ^^
[Edit] Mais elle ne maîtrisait pas aussi bien. C'était une sorte de maladie générique, avec forte fièvre.
Ouaip, l'humour était meilleur que l'angst en général, j'ai trouvé, aussi. Mais l'angst était toujours un peu lourd au début.
En angst j'avais trouvé sympa le fait que la première fois du héros ne soit pas vraiment un cliché romantique comme souvent en YA.
Le premier baiser-et-un-peu-plus ?
Hum, je n'en lis pas assez pour faire des stats... ^^
Mais moi j'ai plus repéré le fait que ça servait au plot global, yeah ! ^^
no subject
Date: 2010-11-30 09:36 pm (UTC)no subject
Date: 2010-11-30 09:40 pm (UTC)Le point spoiler qui m'a dérangée t'a fait le même effet, ou c'est juste moi ?
no subject
Date: 2010-11-30 09:43 pm (UTC)