Catégorie : Gare, gare à la main de gloire (voleur/ épouvante/ horreur/ superstition/ thriller/ policier)

Tanabe Gou a déjà fait plusieurs adaptations de nouvelles de Lovecraft, ce n'est pas la première que je lis, ni même la première que je lis pour le Prix Mangawa.
L'adaptation de la nouvelle est plutôt fidèle, et le dessin est bien, je trouve.

Et pourtant je n'accroche pas complètement. Je crois qu'une des raisons est que dans la nouvelle, le narrateur est le personnage après les faits. Il s'interrompt souvent pour faire une crise de nerfs ou une digression, il est devenu complètement instable. Alors que dans la plupart du manga, on le voit comme un investigateur complètement raisonnable, ce qui est effectivement sa situation au moment où les fait arrivent ! Mais pas quand ils sont racontés ! Je pense que cela diminue beaucoup l'horreur pour moi.
Aussi, c'est une des nouvelles de Lovecraft les plus clairement racistes - ça l'était déjà à l'origine, mais ce n'est pas pareil de le voir décrit dans une phrase, et de voir, graphiquement, un si grand nombre de cadavres noirs, et leur mort décrite comme une chose positive, parce que ce sont des cultistes.

Tanabe Gou a déjà fait plusieurs adaptations de nouvelles de Lovecraft, ce n'est pas la première que je lis, ni même la première que je lis pour le Prix Mangawa.
L'adaptation de la nouvelle est plutôt fidèle, et le dessin est bien, je trouve.

Et pourtant je n'accroche pas complètement. Je crois qu'une des raisons est que dans la nouvelle, le narrateur est le personnage après les faits. Il s'interrompt souvent pour faire une crise de nerfs ou une digression, il est devenu complètement instable. Alors que dans la plupart du manga, on le voit comme un investigateur complètement raisonnable, ce qui est effectivement sa situation au moment où les fait arrivent ! Mais pas quand ils sont racontés ! Je pense que cela diminue beaucoup l'horreur pour moi.
Aussi, c'est une des nouvelles de Lovecraft les plus clairement racistes - ça l'était déjà à l'origine, mais ce n'est pas pareil de le voir décrit dans une phrase, et de voir, graphiquement, un si grand nombre de cadavres noirs, et leur mort décrite comme une chose positive, parce que ce sont des cultistes.