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"Feux" par Perrine Le Querrec
Poésie, entre 75 pages et un thème ambitieux et grandiose : le feu, des origines à nos jours. Cela commence avec le premier feu pendant la préhistore, et traverse de nombreuses immolations, livres et personnes brûlées, mais aussi des moments de chaleur et de réconfort.
J'adore le projet, et j'ai été très déçue, parce que l'écriture poétique ne me parle absolument pas. Mes réactions étaient plus du genre "oh, bon choix, j'aime la portée historique et symbolique de parler de cet évènement" (on y retrouve aussi des thèmes féministes) et pas "c'est beau", et c'est tellement dommage ! Je voulais l'aimer ! Voilà un extrait quand même.

Des corps comme des battants de cloche
d’avant en arrière
Ils cognent en haut des campaniles
aux murailles du ciel
s’époumonent assourdissent de leurs ondes délétères
la vie qui fourmille et fouaille la terre

Des corps suspendus sous des coupes d’acier
aveuglés de lumière de nuages et d’orages
ravagés de lumière de nuages et d’orages
Ils clament leur innocence en un chant douloureux
percent les rêves des amants bienheureux
hantent les consciences des éminences grises

La ville silencieuse cadenasse ses oreilles
Qu’on démonte les cloches, qu’on fonde leur acier
dans le feu des sorcières et des illuminés

6/10


Murderbot Diaries 4-5-6 : "Exit Strategy", "Network Effect" et "Fugitive Telemetry" par Martha Wells
Je continue la série, cette fois deux novellas et un roman ! Et ça y est, je me suis assez attachée aux personnages pour être à fond même quand je ne trouve pas les scénarios très profonds, et je suis très satisfaite qu'il y ait de plus en plus de personnages récurrents, et même qu'ils se rencontrent. En particulier, le 5 (celui qui est un roman) a des rencontres entre personnages secondaires qui ne se connaissaient pas (j'adore toujours ART, et j'ai été contente de le voir revenir) (et celui-là, étant plus long, a réussi à plus me happer avec le scénario). Le 6 était une enquête policière, j'aime bien le genre, et ça fait plaisir de varier. Je n'ai pas grand chose de constructif à dire spécifiquement sur ces tomes, à part en tant que spoilers pour ceux qui les ont déjà lus ^^
8/10 + 9/10 + 8/10


"Histoires étranges et fantastiques d'Amérique latine" Anthologie
Pour la catégorie "Five SFF Short Stories" du Reddit Fantasy bingo
Recueil de nouvelles, environ 500 pages, par 29 auteurs différents d'Amérique latine, rangés d'abord par langues (le Brésil est à part), et ensuite par ordre chronologique de naissance.
Malgré une préface qui parlait beaucoup de réalisme magique inspiré par les légendes indiennes, il y en a finalement assez peu de cette catégorie. Il y a du fantastique occidental classique, de la satire, de l'allégorie, des histoires qui n'ont rien de surnaturel et où les personnages agissent juste de façon très bizarre ou très symbolique. C'est très diversifié, et cela représente bien le sujet, mais quand même ! J'aime le réalisme magique. Et il y a des auteurs dont l'absence m'a surprise, comme Isabel Allende ou Luis Sepulveda, même si c'est vrai que l'anthologie commence à être un peu vieille et ça justifie peut-être.
Il y a peu de nouvelles que j'aime vraiment beaucoup (dont deux que je connaissais déjà), mais plus de nouvelles que j'aime que de nouvelles que je n'aime pas. J'ai retrouvé des auteurs connus : Asturias <3, Borges <3 même si je n'aurais pas choisi celles-là, Silvina Ocampo <3, Cortazar <3 et cette fois c'en était que je ne connaissais pas. Je n'aime toujours pas Bioy Casares, j'ai été déçue par l'histoire d'Alejo Carpentier, agréablement surprise par celle de Jorge Amado, assez neutre devant celle de Garcia Marques, Quiroga fait toujours de bonnes histoires d'animaux même quand ce n'est pas pour enfants, et voilà, je ne connaissais pas les autres.
Quelques découvertes : "L'homme aux champignons", un drame familial bref et violent centré sur un orphelin trouvé au milieu d'un rond de champignons, "N"accusez pas" et "L'aiguilleur", des nouvelles d'humour noir où la difficulté d'enfiler son pull, respectivement de trouver un train mexicain à l'heure, débouchent sur de l'horreur métaphysique.
8/10


"The Fifty Year Sword" par Mark Z. Danielewski
Pour la catégorie "Generic Title" du Reddit Fantasy bingo
Histoire courte, environ 290 pages, mais seule la partie gauche a du texte, souvent assez court, formatté comme de la poésie, parfois juste une phrase. La parte droite a, parfois, des illustrations, sous forme de broderies.
Chintana est une couturière invitée à une soirée par un excentrique. Là, elle fuit la fête principale, où son ennemie se moque d'elle, et se retrouve dans un coin où cinq orphelins et une assistante sociale à moitié endormie se font raconter une histoire par un conteur. L'histoire de comment il a obtenu une épée particulière. Il se promène aussi avec un grand coffre, long et fin, et Chintana commence à être inquiète...
L'histoire est racontée par cinq voix, qui alternent les phrases. J'ai totalement échoué à les discerner les une des autres, à leur trouver une individualité, un sens. En fait, j'ai l'impression d'être passée à côté de la plus grande partie du livre, y compris la recherche langagière avec des mots imaginaires. Ce qui m'a le plus plu est la partie la plus traditionnelle : le récit du conteur, histoire à l'intérieur de l'histoire sur des épées aux pouvoirs métaphysiques, et le côté un peu horreur où on attend de voir sortir l'épée, et la réconciliation finale.
7/10


"Mémoires de la forêt 1 : Les souvenirs de Ferdinand Taupe" par Mickaël Brun-Arnaud
Pour la catégorie "Un livre en rapport avec une maladie" de bingo-livres
Pour la catégorie "Cozy fantasy" du Reddit Fantasy bingo
Roman jeunesse, environ 300 pages. Archibald Renard est libraire. Un jour, son voisin et ami, Ferdinand Taupe, vient le voir, et lui révèle qu'il perd la mémoire. Il ne sait même plus qui est cette jeune femme avec lui sur ces photos jaunies : il est atteint de la maladie de l'Oublie-Tout. Il espérait relire ses mémoires de jeunesse, qu'il a confiées à la librairie il y a longtemps, mais Archibald vient de les vendre. Ils commencent alors une quête pour retourner aux lieux de la jeunesse de Ferdinand, peut-être retrouver le livre, peut-être retrouver des souvenirs par rapport aux gens qui les ont connus.
J'aime beaucoup le thème de la mémoire et de l'oubli, et j'aurais dû complètement accrocher aux petites scènes où il rencontre des personnages qui lui racontent des évènements de sa vie qui les ont inspirés, mais dont lui ne se rappelle plus. Et pourtant, peut-être parce que j'en avais entendu dire trop de bien, je suis restée à tiède émotionnellement. On ne reconstitue pas vraiment Maude, son amour de jeunesse, mais une image parfaite d'elle. Ou alors elle est vraiment supposée être parfaite, ce qui est frustrant par rapport à Ferdinand, qui lui ne l'est pas (je lui en veux pour son attitude par rapport à la soeur de Maude).
C'est une leçon intéressante sur comment interagir avec quelqu'un qui a la maladie d'Alzheimer, je ne peux pas le nier, qui aborde des détails qu'on ne traite pas toujours. Mais j'aurais espéré un peu plus que ça.
Aussi je ne crois pas vraiment à l'univers (c'est de la littérature jeunesse, il n'est pas censé faire sens niveau échelle, et économie, et interaction entre espèces de différente taille, ces sujets s'arrêtent à des blagues qu'on ne creuse pas, ça ne m'aurais pas gênée si je l'avais lu enfant).
Par contre, les illustrations sont vraiment charmantes ! Mais bon, je ne lirai pas la suite.
6/10


"The River has Roots" par Amal El-Mohtar
Pour la catégorie "Published in 2025" du Reddit Fantasy bingo
Novella, environ 100 pages, plus une histoire courte à la fin. Ysabel et Esther sont les filles d'une famille qui vit à la lisière d'Arcadie. Elles chantent pour les saules, et les saules accumulent dans leurs racines la "grammaire" magique qui coule dans la rivière qui vient d'Arcadie. Esther a un prétendant humain, intéressé par son héritage, qu'elle ne peut pas supporter, et un.e prétendant.e féérique, vers qui son coeur balance, mais qui refuse de rencontrer sa famille, pour l'instant.
Esther aime les chansons qui sont aussi des énigmes. Ysabel aime les murder ballads. Cette histoire est les deux à la fois, et vers la fin je reconnaissais des schémas de conte - et je dis ça positivement, ce n'est pas comme si je les avais reconnus dès le début. C'est aussi une histoire sur une relation intense entre soeurs, et tout ce à quoi elle peut survivre.
Les fées sont un peu trop positives pour moi dans cette histoire, j'aime quand elles font plus peur, mais à part ça j'ai beaucoup aimé, les indices de worldbuilding qui ne sont jamais une explication mais qui sont très poétiques, les relations personnelles, c'était une très bonne histoire.
J'aime moins l'histoire courte qui vient après, donc je ne suis pas sûre que j'achèterai son recueil quand il sortira, il faut que j'y réfléchisse.
8/10


"Coldfire Trilogy 1: Black Sun Rising" par C. S. Friedman
Pour la catégorie "Un livre que vous vous promettez de lire depuis des années" de bingo-livres
Pour la catégorie "Knights and Paladins" du Reddit Fantasy bingo
Roman, environ 600 pages. C'est un univers semi-sf semi-fantasy : en explorant l'univers, les humains se sont installés sur cette planète où il existe une mystérieuse matière, le fae, qui transforme les émotions fortes (désir, peur) en réalité. Il y a donc, techniquement, de la magie. Et peu de technologie avancée, parce que dès que quelqu'un dans la salle ne la comprend pas, elle a tendance à ne pas marcher.
Le personnage principal s'appelle Damien Vryce, et c'est un prêtre-magicien. Sa petite amie, Ciani, se fait attaquer par des démons qui ont dévoré ses souvenirs et sa magie ; voyager dans un pays hostile pour tuer le démon est la seule façon de la ramener à son état initial, et pour cela, Vryce devra s'allier avec un mort-vivant, qui est ce que sa religion compte de plus proche d'un diable...
On m'a vendu ce livre comme un "toi qui aime les ennemis forcés de s'allier", et c'est vraiment parfait de ce point de vue-là, la relation entre Damian et Gerald Tarrant est incroyable, avec tous les tropes que j'aime, et ce sont, d'une certaine façon, les deux personnages principaux. Malheureusement, les autres personnages ne sont pas à la hauteur. Ciani aurait pu être intéressante même sans pouvoirs et sans souvenirs, si on avait eu son point de vue, mais non. Senzei, l'apprenti de Ciani, est un concept intéressant, un mélange de fidélité en amitié, d'ambition et de jalousie, qui ne va jamais au-delà de son concept. Hesseth a plus de développement de son espèce que d'elle personnellement.
Le worldbuilding est excellent, j'aime le concept et toutes les façons dont l'auteure l'exploite. Le scénario, lui, est pas très original et un peu lent, beaucoup d'introspection qui n'apprend rien sur Damien, se contente de confirmer sa personnalité qu'on connaît déjà.
Mais bon, voilà, cela me donne exactement ce qu'on m'a promis, et j'ai l'intention de lire la suite !
8/10


"Dark Matter" par Michelle Paver
Pour la catégorie "Epistolary" du Reddit Fantasy bingo
Roman, environ 250 pages. 1937, Jack est un jeune homme instruit mais pauvre, qui se fait proposer d'être le spécialiste de la physique dans une expédition polaire organisée par de jeunes universitaires plus riches que lui. C'est l'aventure dont il avait rêvée, il accepte, même si la différence de classe le met mal à l'aise. Leur expédition semble maudite, et les membres doivent abandonner un à un, définitivement ou pas, jusqu'à ce que Jack se retrouve seule dans une cabane, en pleine nuit polaire...
On retrouve les thèmes classiques de ce genre d'histoires : la façon dont le froid et la nuit attaquent la santé mentale, la beauté et la cruauté de la nature, un certain homoérotisme. Il y a aussi un fantôme. Pas trop d'aventure, parce que c'est une expédition scientifique centrée en un point, pour rassembler des données, pas pour découvrir de nouveaux endroits. L'histoire est bien documentée, géographiquement et historiquement, bien menée avec des révélations intéressantes, mais pas spécialement originale. C'était quand même très intéressant de lire le journal de Jack - et de le voir se relire, et analyser ses choix. Je regrette presque qu'il y ait deux chapitres qui ne soient pas son journal, mais son point de vue interne. Même si sans eux, je me serais probablement plainte de ne pas comprendre la fin. ^^
(J'avais craint un peu de grossophobie au début, mais non, c'est purement le biais du personnage et ça n'a aucun rapport avec l'opinion de l'auteure)
8/10


"Swordspoint" par Ellen Kushner
Pour la catégorie "Published in the 80s" du Reddit Fantasy bingo
Roman assez court, la version que j'ai atteint 350 pages juste par la vertu de quelques nouvelles qui se passent dans le même univers, et les vingt premières pages d'un roman qui se passe aussi dans le même univers, mais des générations plus tard.
J'avais entendu parler de ce roman il y a longtemps, mais ce qui m'a vraiment motivée pour le lire est d'avoir entendu une conférence sur l'écriture de personnages gay où Ellen Kushner était invitée. Elle racontait comment on lui avait dit que son roman n'était pas publiable tel quel ; si elle pouvait remplacer l'un des deux personnages par une femme ! Ou mettre de la magie dans son roman de fantasy ! Et comment elle n'avait pas voulu parce que cela aurait changé toute la dynamique de pouvoir, qui est le centre du livre. Cela m'avait intriguée.
(De nos jours on lui dirait, pourquoi les personnages sont déjà ensemble au début de l'histoire? Ce n'est pas possible d'en faire plus clairement une romance ? :D )
(Elle avait aussi dit qu'elle n'était pas la première à écrire des persos gay, enfin ici bi, mais que les gens avaient remarqué que dans son univers ce n'est pas un problème. Mais les personnages ont d'autres problèmes :D )
Mais bon, l'histoire ! Dans ce monde, pour des raisons historiques, la tradition des nobles de se provoquer en duel se fait par spadassins intermédiaires. Ces hommes sont d'une classe populaire, mais très bien payés à chaque combat (ils risquent leur vie !). Richard St-Vier est l'un d'entre eux, le plus doué d'entre eux sans doute, et va se retrouver pris dans des magouilles politiques qui le dépassent, et son petit ami (Alec, ex-étudiant, nie être ex-noble mais ça se voit) pourrait bien être impliqué.
C'est donc une histoire de fantasy sans magie, où le monde n'est jamais en jeu (la possibilité d'un changement de gouvernement est grande, mais même si c'est très important pour les nobles locaux, on n'a jamais vraiment l'impression que cela changera grand chose pour les pauvres de Riverside). Non, c'est vraiment basé entièrement sur les personnages, que ce soit de la tranche de vie qui montre leurs caractères bien tranchés, du flirt, ou de grandes scènes de manipulation avec révélations de qui a manipulé encore plus que prévu.
Et ça marche ! A la fin, je devenais super-investie dans des questions comme "qui savait quoi", et même si ce n'est toujours pas une "romance", la relation entre Richard et Alec devient de plus intéressante.
Il y a d'autres livres dans le même univers, même si ce ne sont pas des suites directes, et ils me rendent un peu curieuse.
8/10


"Jouer avec les poètes" par Jacques Charpentreau
Anthologie, environ 250 pages, des poèmes comprenant des jeux avec le langage. C'est une des anthologies de Charpentreau où on ne trouve pas de poèmes classiques, mais des poèmes contemporains, probablement écrits pour l'occasion.
Je m'étais attendue à des jeux un peu oulipiens, et il y en a (acrostiches, vers en écho). Il y a aussi des formes fixes (sixtine, fatrasie, pas de sonnets qui sont probablement trop connus), et des procédés poétiques extrêmement basiques comme "Personnification", "Image" ou "Rime", et aussi de simples jeux de mots en poésie. Et certains des plus intéressants pour moi n'ont qu'un poème, alors que les plus courants en ont beaucoup. Ca a clairement été écrit en laissant toute liberté aux participants, et pas comme une présentation pour une liste de jeux préétablie.
Charpentreau précise bien que la poésie ne se limite pas à ces jeux, et il a raison, mais je trouve que cela décourage le lecteur d'essayer de jouer aussi. (sauf pour les quelques poèmes où le poète a prévu l'interaction).
Ceci dit, il reste des poèmes que j'aime beaucoup, parce qu'ils sont vraiment mignons, ou drôles, ou parce que la prouesse technique est impressionnante.
Dans la catégorie tour de force, voilà un joli poème entièrement olorime.

Poème à voir

Nous irons hirondelles
Nous irons d'aile
sûre
sur
les étangs
lésées tant
que
queue
petite nous aurons.

Petites nous aurons
l'espace
- n'est-ce pas
ce
qui grise
ceux
qui prisent
le fouet de l'air.

Le fouet de l'er-
rance
rend ce
petit jeu
plus minuscule encore
ce
petit je
plus minuscule en corps.

7/10


"Le cycle du cheval", suivi de "Accords" par António Ramos Rosa
Poésie, environ 150 pages. Le premier recueil est consacré au cheval, comme symbole de force, de pureté, de fidélité à soi-même, manifestant pleinement la nature et tous les éléments. Le second est une forme de lettre d'amour à l'univers entier, voire à l'essence de l'univers, souvent écrit en le comparant à une jolie femme.
C'est de la poésie ambitieuse, intelligente, probablement beaucoup trop pour moi. C'est basé sur des images, de l'esthétique et du symbolisme, il n'y a pas de narration, pas de chute, pas d'idées claires ou d'allégories. Je n'ai pas aimé, tout en voyant ce que les gens y trouvent. Un extrait pour voir si c'est plus votre genre que moi :

LA CLARTÉ

C'est la clarté qui palpe soudain le corps aveugle,
l'ouvre et le dissout. Et la langue prononce
l'écume et la danse lumineuse. Ce sont les flammes
de la terre,
les gorges d'ombre, les veines vertes.
Toute la vie visible dans le silence qui respire,
et dans les allées les caresses traversées par les
oiseaux.
Quel est celui qui dort parmi les fruits et les fleurs,
qui rit dans une demeure claire et scintillante
et se sent construit et dédoublé,
et rien d'autre que la volupté qui le soulève
dans la blancheur de l'espace où les éléments se
joignent,
et où tout est le caprice d'un seul souffle clair ?

6/10


"Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis" par Luis Sepulveda
80 pages, littérature jeunesse. Max est un humain d'une vingtaine d'années, Mix est un chat à peine plus jeune, qui commence à devenir aveugle. Un jour, Mix rencontre une souris, qu'il ne tue pas, et qui va changer sa vie.
C'est un livre sur l'amitié, qui est souvent trop explicite, disant explicitement des choses comme "c'est ce que font les vrais amis" au lieu de le laisser entendre, parce que c'est pour les petits enfants. Même si je ne pense pas que l'auteur ait tort dans ses définitions de l'amitié, j'aime quand le message est un peu plus subtil.
Cela reste mignon et poétique. Mais du même auteur, je préfère toujours "L'histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler". C'est aussi sur de l'amitié entre espèces inattendues, c'est aussi très chou, et j'ai trouvé ça un peu plus profond et original. Ou alors peut-être que je l'ai juste lu avant, qui sait ?
7/10


"Cent récitations de notre enfance" textes choisis par Albine Novarino et Béatrice Mandopoulos
Anthologie, environ 200 pages. Des poèmes souvent appris à l'école ; c'est objectivement de la très bonne poésie (d'auteurs connus, et j'en connaissais 95%, mais je peux être touchée en plein coeur à nouveau), mais le livre joue aussi beaucoup sur la nostalgie, illustré avec des photographies en noir et blanc et des dessins d'enfant. Les poèmes, même ceux qui sont catalogués "lycée", ne sont ni sexuels, ni polémiques, ni trop complexes, et les textes médiévaux sont traduits. (Les textes catélogués "primaire" sont ceux qui m'ont le plus donné l'impression d'être sur les bancs d'une classe). Il y a aussi des extraits de théâtre classique, en vers le plus souvent.
C'est trop conservateur pour moi (il y a exactement 0 femmes dans les auteurs), mais c'est le sujet ! J'ai choisi de le lire ! Pour les gens qui ne connaissent pas grand chose à la poésie mais qui aiment le côté nostalgique, je pense que ce sera très bien !
8/10



Progression : 51/52
"Risques de lecture" : The Fifty Year Sword, Les souvenirs de Ferdinand Taupe, Black Sun Rising, Dark Matter, Swordspoint -> 23/26
Bingo-livres : 25/25
Reddit fantasy bingo : 14/25
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