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"Le complot", "L'épreuve", "La révélation", "La manipulation", "The Resistance", "The Ellimist Chronicles", "The Return", "The Diversion", "The Ultimate", "The Absolute", "The Sacrifice", "The Answer", "The Beginning" par K.A. Applegate
Série de romances jeunesse courts. Ce dernier quart de la série devient encore plus sombre. Et aussi, plus militaire et moins espionnage, ce qui n'est pas trop mon style. Mais les parents deviennent plus présents, et la fin brise le coeur, de ce point de vue c'était positif. Donc mon opinion sur la série en général reste bonne, mais mes espoirs que ça me plaise de plus en plus sont un peu déçus, puisqu'il y a du positif et du négatif. Et aussi des points entre les deux, comme le stress constant et l'augmentation des enjeux qui crée de plus en plus de disputes entre les personnages - bien écrites - mais pas forcément plaisantes à lire !
Ah, mais la série était vraiment épique. Je suis très contente de l'avoir lue !
7/10 (avec des tomes à 8/10 comme d'hab)


"L'Asie", "L'Afrique", illustrés par Thomas Tessier, "L'Amérique", illustré par Bertrand Dubois, "L"Europe", illustré par Isabelle Anglade, "L'Océanie", illustré par Peggy Nille
Recueil de contes, environ 50 pages chacun. Je suis partagée sur cette série. D'un côté, les contes sont intéressants, et, à part ceux sur l'Europe, il y en a beaucoup que je ne connaissais pas. De l'autre, je me demande vraimet d'où la sélection vient. Il n'y a pas de nom d'auteur ou de chef de collection, seulement les illustrateurs. Certains contes de la partie "Europe" sont copiés collés de Perrault, Grimm, ou Andersen, ce qui est légal, mais je ne peux m'empêcher de me demander, tous les contes ainsi copiés sont-ils dans le domaine public ? Par contre la version d'Urashima Taro n'est pas du tout celle que je connais, avec une fin heureuse, et c'est aussi quelque chose que je me demande, est-ce le seul conte qui a été ainsi modifié ? C'est dommage que de tels soupçons gachent une lecture agréable, même si un peu courte.
7/10


"Taran the Wanderer", "The High King" par Lloyd Alexander
Romans de fantasy jeunesse, environ 220 et 250 pages respectivement.
Je dois dire en premier que je suis frustrée par le fait de faire d'Arawn le Grand Méchant. Oui, c'était le cas dans toute la série, mais il était surtout une métaphore de la Mort jusqu'à maintenant. Dans ce cadre, c'est facile d'accepter ce qui est dit dans le tome 4, que les techniques d'artisanat et d'agriculture ont été volées car il les a prises, comme continuation de la même métaphore. Mais à partir du moment où c'est un personnage, cela marche beaucoup moins bien, ça a le même problème que beaucoup d'adaptations de la mythologie grecque : la Mort doit être un Méchant, n'est-ce pas ? Pas de subtilité ? C'était particulièrement ennuyeux que ça rende sa relation avec Pryderi (et potentiellement, par association, avec Pwyll) négative, alors que dans le Mabinogion, je suis entièrement de leur côté, bouh Gwydion.
Ceci dit, c'est juste un agacement personnel et ça n'a jamais prétendu être une adaptation fidèle des mythes ou même se passer au vrai Pays de Galles.
Pour le reste, maintenant ! Le tome 4 est surtout sur Taran qui cherche ses origines, et la morale est bien, sur le fait que non, les nobles ne sont pas mieux que les gens du peuple. Ensuite, c'est plein de petites histoires presque séparées, une structure surprenante, mais qui ne fait pas tourisme comme le tome 1, parce que ce qui change est le personnage, pas seulement le lieu ; du coming of age peut-être pas subtil mais étonamment efficace, même si j'ai regretté l'absence d'Eilonwy.
Le tome 5, lui, est le combat final, donc avec une structure très différente et épique, plusieurs morts (même si j'aurais pu en imaginer encore plus) et une fin prévisible mais touchante. L'écriture est très cool, avec ce juste milieu qui fait un peu ancien mais aussi intemporel. La morale contre la guerre est sincère mais un peu "tell, don't show" surtout quand je viens juste de lire Animorphs.
8/10


"Early Works" par Patti Smith
Poésie, environ 180 pages. Une collection de textes poétiques (certains en prose, d'autre non) écrits dans les années 70. C'est dans l'ambiance beatnik, centré sur le voyage, le sexe, la musique (dans cet ordre) avec beaucoup de références artistiques et culturelles, et certains thèmes plus discrets sur la famille et la religion. Parfois c'est trop rapide et je ne suis pas sûre de saisir. Je préfère les moments où cela se calme un peu. C'était intéressant, parfois très beau, sans pour autant me marquer profondément. A fire of unknown origin, Dream of Rimbaud et Grant sont mes préférées.
7/10


"The One and Only Ivan" par Katherine Applegate
Roman jeunesse, environ 250 pages. Ivan est un gorille dans un cirque minuscule, fixé dans un centre commercial. Stella l'éléphante est sa meilleure amie. Il est prisonnier, mais il s'accomode de son état avec philosophie. Mais quand un jour le patron acquiert un bébé élephante parce que Stella est vieille, il se dit que ce n'est pas une vie pour elle, et fera tout pour la faire s'évader...
C'était très émouvant. Cela a complètement marché sur moi, du style laconique d'Ivan au scénario. Le rythme de la fin était un peu lent, mais c'est le seul reproche que j'ai à faire.
8/10


"Quand les hommes savaient voler" par Virginia Hamilton
Contes, environ 180 pages. Le livre est en fait très bien, j'ai juste été un peu déçue par le fait que je connaissais presque toutes les histoires, à part trois ou quatre.
Il y a quatre parties, une sur les contes d'animaux (Brer Rabbit et quelques autres), une sur les contes merveilleux (souvent des schémas classiques avec des détails changés), une sur les contes fantastiques (il y a quelques histoires d'horreur très réussies) et une sur les histoires qui sont vraiment sur l'esclavage, certaines sérieuses, d'autres moins (beaucoup d'esclaves libérés parce qu'ils ont gagné un pari). La nouvelle-titre est la dernière et la plus belle. Et les histoires que je ne connaissais pas étaient souvent fascinantes, ce qui augmente ma frustration qu'elles soient si peu nombreuses.
7/10


"Les mains libres", dessins de Man Ray, illustrés poétiquement par Paul Eluard
Environ 140 pages de poésie + art, suivies, dans mon édition, d'une centaine de pages de meta, clairement fait pour les pauvres élèves qui ont dû étudier ça pour le baccalauréat. Je vais juste parler de l'oeuvre en soi.
Contrairement à ce qui se fait souvent, lors de cette collaboration, les oeuvres graphiques ont été créées en premier, et illustrées par des poèmes ensuite.
Les oeuvres sont des croquis en noir et blanc et qui peuvent sembler rapides. Elles n'ont pas de structure globale, mais des thèmes récurrents, un d'entre eux étant les mains désincarnées, les "mains libres" du titre. Il y a aussi de nombreuses femmes nues, certaines déformées schématiquement de façon volontaire mais peu anatomique, ce qui me met parfois mal à l'aise. Certains sont réalistes, d'autres des compositions surréalistes, j'ai un faible pour "plante-aux-oiseaux", "rêve", et "où se fabriquent les crayons".
Et ensuite, les poésies pour accompagner. Certaines sont directement inspirées, contenant presque des descriptions, d'autres sont beaucoup plus libres. Certaines peuvent être isolées du dessin, d'autres perdent tous leur sens si on les sépare, j'aime particulièrement "L'attente" dans cette catégorie. Ce n'est pas mon recueil préféré de Paul Eluard, mais on retrouve ses magnifiques complaraisons surréalistes et douces, et j'aime beaucoup le concept.
7/10


Progression : 136/52
"Risques de lecture" : Early Works, The One and Only Ivan, Les mains libres -> 36/26
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