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[personal profile] flo_nelja
So, there's this French fairy tale I love, "La montagne verte". It's the sale structure as The Sea Tsar and Vasilisa the Wise, but I'm used to the French version! I alreadu made a french post about it.


  Une fois il y avait un homme et une femme, ils n'avaient qu'un enfant : un garçon ; puis la mère est morte, il ne restait plus que le père et le fils ; ils tenaient un magasin d'étoffes.
  Le père dit :
  - Je vais chercher de la marchandise, je serai peut-être huit jours parti, mais, qu'il dit à son fils, tu vendras le restant comme tu pourras.
  Tant que le bonhomme fut parti, le gars faisait la noce et jouait aux cartes, à telle fin qu'il mangea toute sa fortune pendant l'absence de son père.
  Quand son père arriva, tout était joué, mangé.
  Le gars se dit :
  - Que faire de moi-même ? Je m'en vas me jeter dans la rivière et me noyer.
  Le voilà parti pour aller sur le bord de la rivière, il regarda sur l'eau et aperçut un homme qui marchait sur l'eau.
  - Tiens ! qu'il dit, je m'en vais attendre de le voir de plus près, avant de me jeter à l'eau.
  Voilà l'homme qui arrive à lui :
  - Qu'est-ce que tu fais, mon gars ?
  - Je veux me jeter à la rivière.
  - Pourquoi ?
  - J'ai tout mangé ma fortune.
  - Eh bien ! mon gars, je m'en vas te donner le double, de ce que tu as mangé, si tu me promets de venir le trouver au bout de jour et an à la Montagne Verte.
  Voilà le temps d'arriver et de partir. Le jeune homme se met en route, il demande à tout le monde le chemin de la Montagne Verte ; tout le monde lui dit :
  - Tu n'en reviendras jamais : autant comme il en a été, il n'en est pas revenu un.
  - Ca fait rien : j'ai mangé la fortune de mon père, j'ai promis de me rendre là, je me rendrai.
  Le voilà d'arrivé à la Montagne Verte, il dit :
  - Bonjour, monsieur.
  - Bonjour, mon enfant, lui dit le diable. Voilà : tu vas boire et manger tout ce que tu voudras, tu seras bien.
  Le lendemain le diable lui dit :
  - Voilà une hache de bois, je m'en vais te montrer l'ouvrage que tu vas faire aujourd'hui.
  Il le mène dans un bois et lui dit :
  - Mon gars, tu vas l'abattre et le fagoter, que toute la forêt soit en fagouts ce soir.
  Dame ! quand il va regarder ça, le jeune homme se dit :
  - J'ai pas besoin de commencer : j'arriverai jamais !
  Voici l'heure de midi d'arrivée pour lui porter à dîner. Le diable avait trois filles, il dit à la plus vieille :
  - Tu vas porter à dîner à cet homme-là.
  - Non ! a dit.
  Il dit à la seconde
  - C'est toi qui vas y aller.
  - Non.
  Alors le diable s'adresse à la plus jeune :
  - C'est toi, la blonde, qui vas lui porter à manger.
  - Je veux bien lui porter à manger.
  La voilà qui part. Quand elle arrive au bois, le jeune homme était couché, elle lui dit :
  - C'est comme ça que tu travailles ? Tu n'as rien fait encore !
  - Comment veux-tu que j'abatte une forêt avec une hache de bois ?
  Elle lui dit :
  - Tiens ! bois et mange, et si tu veux me croire, bien dans deux heures d'ici, toute la forêt sera en fagots.
  Quand il eut bu et mangé, elle lui dit :
  - Je m'en vas te donner une petite baguette et tu vas taper trois coups dans le gros tas avec ta petite baguette, et tu vas te coucher après, là. Ca va faire un bruit terrible, que la peur te prendra, mais ne t'effraie pas : t'auras pas de mal ; il ne faut pas te réveiller, et surtout ne pas lever la tête ni regarder. Et ce soir, quand tu vas arriver chez mon père, il va te demander : "Eh bien ! mon gars, as-tu bien travaillé ?" Tu lui répondras : "Allez voir, vous verrez." A c't'heure, couche-toi là, tranquille, après avoir donné tes trois coups de baguette, et puis dors ne te réveille pas ; dans deux heures la forêt sera fagotée.
  Tout se passe comme la fille du diable avait dit ; et le soir, quand le diable demande au jeune homme :
  - As-tu bien travaillé ?
  Le jeune homme lui répond :
  - Allez voir, vous verrez.
  - Mon gars, tu as bien travaillé, tu vas boire et manger. Demain matin, t'as encore une rude corvée à faire.
  Le lendemain, le diable lui dit :
  - Bois et mange.
  Puis il lui donna une roquille et le mena sur le bord d'un étang.
  - Tiens mon gars, t'as cet étang-là à vider aujourd'hui : fant que la poussière vole dans cet étang-là ce soir.
  Quand le jeune homme vit ça, il fit comme il avait fait la veille dans la forêt, il se coucha :
  - J'arriverai jamais à le vider !
  Il se couche sur le bord de l'étang avec sa roquille à côté de lui.
  Voici l'heure du dîner, le diable dit à la blonde :
  - Tu vas aller encore aujourd'hui lui porter à dîner.
  - Ah, qu'elle dit, c'est toujours à mon tour.
  Elle va lui porter à manger. Quand elle arrive au bord de l'étang, elle aperçoit le jeune homme couché à terre, les pieds dans l'eau.
  Elle lui dit :
  - C'est tout ce que tu as fait ?
  - Je n'arriverai jamais à vider cet étang avec la roquille que ton père m'a donnée !
  - Tiens, qu'elle dit, si tu veux me croire, mange et bois, tu ne seras point fatigué. J'ai apporté une autre roquille ; tu vas te coucher, avec les pieds hors de l'eau, au sec. Et puis ça va faire un grand bruit comme ça a fait dans la forêt, mais ne t'éveille pas, ne bouge pas au bruit ; quand tu n'entendras plus rien, tu lèveras la tête et tu regarderas : tu verras la poussière voler dans l'étang.
Le voilà couché au bord de l'étang ; un tonnerre éclate, tout tremblait, mais il ne leva pas la tête, il resta tranquille. Quand tout fut apaisé, il leva la tête : la poussière volait dans l'étang.
  - Mon père te demandera encore : "As-tu bien travaillé ?" Tu lui diras : "Allez voir, vous verrez."
  Le voilà qui arrive le soir à la maison, et le diable lui posa la même question et reçut la même réponse que la veille.
  - Tu vas boire et manger : demain matin tu as une rude corvée à faire encore.
  Le lendemain matin, le diable éveilla le jeune homme, lui donne à boire et à manger, et lui dit :
  - Je m'en vais te conduire à la Montagne Verte.
  Il le conduit jusqu'au pied : il y avait deux cents pieds à monter, c'était glissant, on voyait tout de suite qu'il n'y avait pas moyen de monter.
  Le diable dit :
  - Il y a trois oeufs de tourterelle sur le haut de la Montage Verte, et je veux que tu me les apporte ce soir sans les casser.
  Le jeune homme fit comme les deux autres fois, il se dit :
  - J'arriverai jamais.
  Et il se couche au pied de la Montagne Verte.
  Voici l'heure de lui porter à dîner.
  Le diable dit encore à la blonde :
  - Vas-y encore.
  La voilà donc qui va au pied de la montagne. Elle trouve le jeune homme assis sur le bord, il regardait en haut de temps en temps.
  Elle lui demande :
  - As-tu essayé de monter à la Montagne Verte ?
  - Je n'y monterai jamais !
  - Ecoute : je vais te conter une affaire qui est bien difficile. Voilà une marmite que j'ai apportée, tu vas la remplir d'eau, faire un bon feu dessous et me mettre morceau par morceau à bouillir ; tu prendras tous mes os, tu décolleras la chair, et tu enfonceras un os dans le côté de la Montagne Verte pour te servir d'échelle : avec tous mes os, tu arriveras en haut.
  Le jeune homme fait bouillir la blonde, décolle ses os et les met dans une serviette qu'elle lui avait apportée avec la marmite, à l'insu de son père. Puis il prend les os et monte d'os en os jusqu'en haut de la Montagne Verte ; il y trouve les trois oeufs :
  - Faut pas que je les casse !
  Il les mit dans un sac sur son épaule.
  La blonde lui avait dit aussi :
  - Quand tu descendras, tu ramasseras tous mes os, tu les mettras dans la serviette ; puis tu les mettres à bouillir dans la marmite, quand tu seras redescendu au bas de la Montagne Verte : alors je reviendrai à moi.
  Voilà donc le jeune homme à ramasser tous les os, il redescend, et quand les ont ont bien bouilli dans la marmite, la blonde est revenue, elle lui a dit :
  - Tu as laissé l'ongle du petit doigt de ma main gauche sur le haut de la Montagne Verte.
  Il se dit :
  - Peut-être bien !
  Elle lui dit :
  - Cela va nous servir. Demain, comme mon père verra que tu as réussi tes trois ouvrages, il va te bander les yeux, puis il te donnera à choisir entre ses trois filles, et personne ne s'apercevra que mon ongle manque ; tâte bien les mains de mes deux soeurs, parce qu'elles passeront avant moi.
  Le lendemain, le diable dit au jeune homme :
  - Puisque tu as bien travaillé, tu vas choisir entre mes trois filles !
  Il lui bande les yeux et lui présente d'abord l'aînée ; le jeune homme dit :
  - Non, pas celle-là !
  La seconde :
  - Non, pas celle-là !
  Il arrive à la plus jeune et lui prend la main gauche ; l'ongle du petit doigt manquait :
  - La voilà, celle que je veux.
  Ca fait que le diable lui donna la blonde pour femme, mais la blonde savait quel dessein son père avait. Quand ils furent mariés, le diable leur dit :
  - Allez dans la chambre, allez vous coucher.
  Quand ils furent couchés, elle dit à son mari :
  - Ecoute : mon père veut te tuer cette nuit ; mais, dit-elle, pique-moi donc une veine, qu'il me tombe trois gouttes de sang dans la chambre. Puis va à l'écurie, tu verras que mon père a trois chevaux : Grand-Vent, Petit-Vent et Moyen-Vent. Prends Grand-Vent.
  Mais le jeune homme s'est trompée ; il a pris Petit-Vent. Voilà qu'il va trouver la blonde, elle dit :
  - Partons. Mon père va venir à la porte de la chambre, nous avons le temps de faire du chemin avant qu'il s'avise que nous sommes partis. Mon père ira à la porte de la chambre et dira : "Dormez-vous, mes enfants ?" Nous serons partis, mais mes trois gouttes de sang répondront : "Non, pas encore, papa."
  En effet, quand le diable vint à la porte de la chambre, les trois gouttes de sang (de la blonde) répondirent à sa question :
  - Dormez-vous, mes enfants ?
  - Pas encore, papa.
  Pendant ce temps, les deux jeunes mariés faisaient du chemin sur Petit-Vent.
  Le diable retourne à la porte et demande une deuxième, puis une troisième fois !
  - Dormez-vous ?
  - Non, pas encore.
  Il dit à sa femme :
  - Ils ne s'endorment point.
  - Tu n'es guère fin ! Tu ne sais pas ce qui te répond là ? C'est les gouettes de sang à ta blonde qui répondent, mais la blonde est partie depuis longtemps avec son mari?
  Quand il vit ça, le diable, dans sa colère, dit :
  - Je m'en vas à leur poursuite
  Mais la blonde disait toujours à son mari !
  - Tu as pris Petit-Vent, mon père va venir moitié plus vite avec Grand-Vent.
  Il regardait de temps en temps en arrière. Quand ils furent bien loin :
  - Vois-tu Grand-Vent ? dit la blonde.
  Je vois là-bas Grand-Vent qui vient, en grande furie.
  - Bouge pas, je vas tourner en cerise, Petit-Vent en cerisier et toi tu vas monter dedans à me cueillir. Il va te demander si tu n'as point vu un homme et une femme : tu lui répondras : "Les cerises sont pas mûres."
  Ce qui fut fait.
  Le diable revint chez lui en disant qu'il n'a rien trouvé
  - Il reviendra à notre poursuite, dit la blonde : ma mère va lui dire que c'est nous.
  En effet, le diable raconte à sa femme sa rencontre. Elle lui explique :
  - Petit-Vent était le cerisier, elle la cerise, et lui la cueillait.
  Voilà le diable reparti, encore plus en colère.
  Pendant ce temps, la blonde disait à son mari :
  - Regarde en arrière.
  - Le voici qui vient, là-bas.
  - Ne dis rien : que Petit-Vent tourne en chien, moi en fusil, et toi en chasseur. Mon père te demandera si tu as vu un homme et une femme passer ; tu lui répondras : "Je n'en vois guère de gibier."
  Ca fait que voilà le diable arrivé : mais ils étaient tous transformés.
  - Dites donc, monsieur, avez-vous pas vu un homme et une femme à cheval ?
  - Je ne prends pas de gibier.
  - C'est pas ça que je vous demande !
  - Que voulez-vous prendre comme gibier ? Il n'y en a pas.
  Le diable s'en retourna, se disant qu'il a eu affaire à un imbécile.
  Pendant ce temps, la blonde dit à son mari :
  - Si c'est que je pouvais arriver sur la terre sainte avant qu'il y soit.
  Cependant, le diable les harcelait de nouveau ; il n'y avait plus que cinq ou six mètres à faire encore, le diable les voit, mais la blonde crie :
  - Nous serons passés !
  Et Petit-Vent saute par-dessus la barrière de la terre sainte.
  Le diable s'en retourne raconter ça à sa femme.
  La blonde et son mari étaient entrés en terre sainte, non loin de la ville où le jeune homme avait  habité avant de partir pour la Montagne Verte.
  La blonde lui dit :
  - Nous pouvons demeurer sur le bord de la ville où tu habitais autrefois, mais prends garde de ne pas être reconnu.
  Ils se firent bâtir un château sur le bord de la ville
  Un jour, le mari dit à la blonde :
  - Je vas me promener.
  - Tu vas reconnaître des gens : n'embrasse personne ; si tu embrasses quelqu'un, tu ne sauras plus que tu es mon mari.
  Le voilà parti, il donne des poignées de main, mais n'embrasse personne. Mais il rencontre sa marraine, elle lui saute au cou, et il l'embrasse ! Il ne savait plus qu'il tait marié. Il se remit à demeurer chez son père comme avant de partir à la Montagne Verte, et retrouva d'anciens camarades. Un de ses camarades lui dit :
  - Il y a une belle demoiselle qui vit dans un château sur le bord de la ville, tu devrais aller la voir.
  Un autre ajoute :
  - Pourquoi n'essaierais-tu pas de passer la nuit avec elle ?
  Un de ses deux camarades se rendit au château présenter sa demande à la demoiselle, elle acquiesça :
  - Venez ce soir avec moi.
  Le voilà donc parti pour aller passer la nuit dans sa chambre ; mais pendant toute la nuit, il n'a fait qu'aller et venir pour fermer la croisée, qui était toujours ouverte ; il n'a pas même pu monter dans le lit. Mais il ne s'en est pas vanté. Lorsqu'il a revu ses camarades, le lendemain :
  - As-tu eu du plaisir ? demande l'autre camarade du mari.
  - Oh ! J'ai passé une belle nuit. Vas-y donc : elle ne te refusera pas.
  L'autre camarade s'y rend : quand il fut pour se coucher, le pot de chambre était toujours plein ; il a passé toute la nuit à vider ça, il n'a pas pu mettre le pied dans le lit.
  Le mari demande :
  - C'était bien, cette nuit avec elle ?
  - Vas-y donc ! lui dirent ses deux camarades.
  Puis, entre eux, ils se racontèrent leurs nuits.
  Pendant ce temps, le mari s'était présenté au château :
  - Mademoiselle, je voudrais passer la nuit avec vous.
  Elle se dit :
  - Je ne vais pas le prendre comme les autres.
  Elle l'embrasse et lui dit :
  - Qu'est-ce que je t'avais dit ? Tu ne me reconnais plus ? Je t'avais dit de n'embrasser personne : tu ne me reconnaissais plus ! Tes deux camarades t'ont-ils raconté comment ils avaient passé leur nuits, l'un en chemise à fermer la croisée, et l'autre à vider le pot ?
  Le mari a dit
  - Nous voilà heureux
  - Faut nous marier en terre sainte, dit la blonde, alors tu reconnaîtras tes parents et tu me reconnaîtras aussi.
  Ca fait qu'ils se marièrent en terre sainte. Le père était heureux de revoir son fils ; et puis les voilà tous dans le beau château qu'avait fait bâtir la blonde.

(Contes de l'Ouest, Geneviève Massignon)


And I need a detailed summary to propose it for [community profile] once_upon_fic, so let's go! Sorry for the typos, I'm bad with them.


Once upon a time there were a man and a woman who had a son. They managed a cloth shop. The woman died, and next time the man had to go away to buy merchandise, he left his son alone, with recommendations to manage the shop. But the son didn't work, played cards, and ate up all of his father's money.
He decided that his only choice left was to drown himself into the river. But as he was watching the river, he saw a man watching on water. He waited a bit to see such a spectacle before dying
- What are you doing, my boy? the man asked
- I'm going to throw myself into the river.
- Why?
- I ate up all my fortune
- Well, my boy, I will give you the double of what you ate up, if you promise to meet me at the Green Mountain after a year and a day.
Oh course he accepted. The year passed fast. The boy left, asked everyone where the Green Mountain was. Everyone told him no one ever came back from it. He didn't care: he had eaten up his father's fortune, and he had made a promise.
When he arrived to the Green Mountain, the devil gave him food and water, and also a wooden axe. He led him to a forest. He asked him to make the whole forest into a bundle of sticks in the same day.
The boy thought he would never manage it, didn't even start.
When noon came, the devil asked his older daughter to bring him food, but she didn't want to. The second one didn't want either. So it was the third one who went.
- You haven't even started! she told him when she found him.
- How do you want me to cut down a whole forest with a wooden axe?
- Eat and drink, and if you believe me, it will only take two hours.
After the boy ate and drank, she told him:
- I will give you a little wand. You will knock three times a tree with it, and after you will lie down. The noise will be terrible, but you can't look, even if you're scared. And then you'll go back to my father, and when he asks you if you worked well, you will just tell "Go and see". So be quiet. In two hours, only stick.
And all happened like she had said.
The evening, the boy ate and drank, and the morning after again. The devil, this time, led him to a pond and gave him a bowl.
- So, boy, today, you have this pond to empty. This evening, I want to see the dust flying in it!
Like yesterday, the boy just laid on the ground, thinking he would never manage. The devil asked again his third daughter, the blonde one, to bring him food. Me again, she complained.
And she found the boy lying on the ground, his feet in the water.
- Is it all you've done?
- I can't empty this pond only with your father's bowl!
- So, eat and drink, you don't have to tire yourself. I brought my own bowl. You will take your feet off the water and lie where it's dry. There will be a big noise like in the forest, but don't worry, don't move, you can only look when the noise stops. Then you'll see dust in the pond.
He laid down near the pond, there were thunder noises, he didn't look. After peace came back, he raised his head, there was dust in the pond.
He went to the devil's home. He was asked the same question as yesterday, gave the same answer.
He ate and drink, and same the next morning, and the devil told him:
- I will lead you to the Green Mountain.
He led him to the bottom, it was two hundred feet high, vertical, slippery, there was no way to climb it.
The devil said: there are three turtledove eggs at the summit. Bring them to me this evening, without breaking any.
The boy thought: I can't do it and laid down on the ground.
Once again, the younger daughter, the blond one, brought him food, found him longingly looking at the top, from time to time.
- Did you try to climb?
- I can't do it.
- Listen: I will tell you a way, but it's not easy. Here is a cauldron I brought, you will fill it with water, light a good fire under, cut me in pieces and put all the pieces to boil. You'll take my bones, you'll remove the flesh, and then you'll use the bones as a ladder.
The boy put the blonde to boil, took her bones, put them in a towel she had brought too, and climbed, bone by bone, to the top of the mountain. He took the eggs in a bag, careful not to break them.
She had also told him: "When you get down, you'll gather all my bones again in the towel, then in the cauldron, and I'll come back."
So he gathered all the bones, and after they boiled and boiled in the cauldron, the blonde was back.
- You forgot the nail of my left little finger on the mountain, she said.
She was right.
- It will be of use, she said again. Tomorrow, my father will see you did three tasks, he'll blindfold you and will ask you to choose one of us. Touch all the hands, I'll be the one without a nail.
Once again, it happened like she had said. After the wedding, they went to bed, but the blonde knew what her father had planned.
- Listen, my father wants to kill you this night. Prick one of my veins, I need three drops of blood. Go to the stables, my father has three horses, Big-Wind, Middle-Wind and Little-Wind. Take Big-Wind.
But the boy made a mistake, he took Little-Wind.
- Let's leave, said the blonde, my father will come to the door, we have time to go a long way before he realizes we're gone. My father will go to the door, and say: are you sleeping, my children? But my drops of blood will answer: not yet, papa.
It happened exactly as she had said. The first time, the devil asked, and they went a long way on Little-Wind. He asked a second time, and a third time, then he came back to him wife.
- They won't sleep.
- You're so stupid. Don't you know what's answering to you? There are your blonde's blood drops, but your blonde herself has run away with her husband some time ago!
The devil was angry, and rode after them. In the meantime, the blonde was telling her husband.
- You took Little-Wind, my father will come faster with Big-Wind.
So sometimes the boy looked back. They were already far.
- Do you see Big-Wind, the blonde asked.
- I see Big-Wind coming, angry as a storm.
- Don't move. I will turn you into a cherry, Little-Wind into a cherry-tree and you will pluck me. When my father asks if you've seen a man and a woman, complain the cherries aren't ripe.
It was done as said, and the devil went back to his wife, telling he had not found them. She explained:
- She was the cherry, and he was plucking her!
And the devil rides back, even angrier. But the blonde knew the devil's wife would know, so she was still asking the boy to watch behind for Big-Wind. The boy saw it again.
- Don't say anything: I will turn Little-Wind into a dog, me into a gun and you into a hunter. When my father asks if you've seen a man and a woman, complain there is no game.
When the devil arrived, they were already turned.
- Sir, have you seen a man and a woman on a horse?
- There is no game.
- It's not what I'm asking!
- How do you want me to catch game is there is none?
The devil came home, thinking the hunter was an idiot.
In the meantime, the blonde told her husband.
- I need to reach the Holy Land before him.
So the devil was running after them again, there were just five or six meters left, and the devil was seeing them, but then, Little-Wind jumped above the frontier of the Holy Land. And the devil could only come back home to take his wife everything.
- We can leave near your old town, the blonde said her husband, but no one must recognize you.
They had a castle built near the town. But one day, the husband decided to have a walk in town.
- You will recognize people, don't kiss anyone; if you kiss someone, you'll forget you're my husband.
So he walks around, recognizes people, shakes hands, but kisses no one. But he meets his godmother, she hugs him, he kisses her hair! He didn't remember he was married. He started living at his father's again, and playing cards with his old friends. One of them was saying:
- There's a pretty girl living alone in a castle near the town, why don't you go and see her?
- And perhaps try to spend the night with her?
One of his friends went to the castle, asked the lady. She told him:
- Come with me this evening.
And he goes to spend the night in her bedroom, but the window was always open, he spend the whole night going back and closing it, we couldn't even lie in the bed. But the day after, he told his friends that he had passed a splendid, pleasurable night.
The other friend goes for it, but the chamber pot was always full! He spent the whole night emptying it, didn't even lie on the bed.
- Was it good, he husband asked.
- Go for it, his friends said.
And then they told each other how it really went.
In the meantime, the husband was at the castle
- My lady, I would like to spend the night with you.
And then she kisses him.
- What had I told you? You don't recognize me anymore! I had told you not to kiss anyone! By the way, did your two friends tell you how they spend the night at the window or with the chamberpot?
- Now we're happy, the husband said.
- We have to marry on Holy Land, the blonde said, so you can recognize your parents and also me.
And they did. The father was happy, and they all went to live in the castle.




Some of the most common/most important variations
* Sometimes the father is the one who loses money/always dies, and sells "what he has in his house and doesn't know", which happens to be his son.
* Sometimes the young man steals her clothes/feathers and had to blackmail her into helping him. Of course I don't like this version.
* Sometimes the whole arc of lost memory in the end is cut


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