Catégorie : L’esprit indomptable de Jo March (Place de la femme / Indépendance / Ambition / Rêve / Sororité / Théâtre / Écrivaine)

Un one-shot de BD coréenne, techniquement un manwha donc, même si ce n'est pas publié dans une édition manwha du tout. Au 16e siècle, Amélie et Hans forment un couple bien assorti en apparence - beaux et jeunes tous les deux, elle de noble et ancienne famille, lui riche marchand. Mais ils ne s'aiment pas, elle déteste son rôle de femme au foyer qui doit travailler tout le temps, et il pense, à juste titre, qu'elle le méprise. A la base, aucun des deux n'est meilleur que l'autre, mais le fait qu'elle soit une femme au 16e siècle, qu'il ait tout pouvoir sur le foyer et ne pense qu'à ses propres problèmes, le rend de plus en plus déplaisant.
Amélie n'aime pas sa vie, et n'aime que Dieu, se dit-elle, et elle rêve de machines volantes qui pourraient la rapprocher de lui.
Après un voyage, Hans revient avec une esclave asiatique. Amélie, au début, est bien sûr choquée, furieuse et inquiète pour sa place. Mais peu à peu, les deux femmes vont se rapprocher et nouer une relation ambiguë et passionnée.
C'est une histoire complexe. On a plein de détails précis sur la vie quotidienne, sur les faits, les ragots, les phrases prononcés, mais ce qui se passe derrière, dans les âmes, est tout en suggéré.
Les personnages sont sont multidimensionnels, Amélie est bourrée de défauts mais il est impossible de ne pas avoir de la sympathie pour ses rêves de liberté et sa détermination. La jeune fille asiatique, qui parle assez mal leur langue, n'exprime pas toujours bien ce qu'elle ressent et laisse le mystère planer sur ses motivations - ce qui est arrivé à Hans à la fin laisse toujours plusieurs portes ouvertes. La nature exacte de la relation entre Amélie et la jeune fille n'est jamais définie. Oh c'est certainement romantique, au moins un peu, mais à quel point ça s'est concrétisé ? On ne sait pas.
J'ai été un peu frustrée par cette ambiguité au début, mais en fait, c'est un choix volontaire. Et globalement, l'histoire est très intéressante.

Un one-shot de BD coréenne, techniquement un manwha donc, même si ce n'est pas publié dans une édition manwha du tout. Au 16e siècle, Amélie et Hans forment un couple bien assorti en apparence - beaux et jeunes tous les deux, elle de noble et ancienne famille, lui riche marchand. Mais ils ne s'aiment pas, elle déteste son rôle de femme au foyer qui doit travailler tout le temps, et il pense, à juste titre, qu'elle le méprise. A la base, aucun des deux n'est meilleur que l'autre, mais le fait qu'elle soit une femme au 16e siècle, qu'il ait tout pouvoir sur le foyer et ne pense qu'à ses propres problèmes, le rend de plus en plus déplaisant.
Amélie n'aime pas sa vie, et n'aime que Dieu, se dit-elle, et elle rêve de machines volantes qui pourraient la rapprocher de lui.
Après un voyage, Hans revient avec une esclave asiatique. Amélie, au début, est bien sûr choquée, furieuse et inquiète pour sa place. Mais peu à peu, les deux femmes vont se rapprocher et nouer une relation ambiguë et passionnée.
C'est une histoire complexe. On a plein de détails précis sur la vie quotidienne, sur les faits, les ragots, les phrases prononcés, mais ce qui se passe derrière, dans les âmes, est tout en suggéré.
Les personnages sont sont multidimensionnels, Amélie est bourrée de défauts mais il est impossible de ne pas avoir de la sympathie pour ses rêves de liberté et sa détermination. La jeune fille asiatique, qui parle assez mal leur langue, n'exprime pas toujours bien ce qu'elle ressent et laisse le mystère planer sur ses motivations - ce qui est arrivé à Hans à la fin laisse toujours plusieurs portes ouvertes. La nature exacte de la relation entre Amélie et la jeune fille n'est jamais définie. Oh c'est certainement romantique, au moins un peu, mais à quel point ça s'est concrétisé ? On ne sait pas.
J'ai été un peu frustrée par cette ambiguité au début, mais en fait, c'est un choix volontaire. Et globalement, l'histoire est très intéressante.