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Catégorie : Eh Jiji, tu ne trouves pas que ça sent drôlement bon la Gütiokipänja? (parcours initiatique/ jeunesse/ famille/ nourriture)
Un manga de 23 tomes, les 19 premiers sont traduits en français. Cela se passe dans un Japon surnaturel au début du 20e siècle. Le personnage principal, Tanjiro, découvre que toute sa famille a été tuée par des démons, sauf sa petite soeur qui est devenue un démon elle-même. Mais la petite soeur veut encore le protéger, plutôt que de le dévorer. Il devient alors tueur de démon pour tuer le démon qui l'a transformée, voir comment inverser le processus. Mais étant donné sa situation familiale particulière, il se rappelle toujours, contrairement aux autres tueurs de démons, que les démons étaient des humains autrefois, qu'ils n'ont pas choisi ce qu'ils sont.
J'aime bien ce principe, mais malheureusement le personnage qui m'intéressait le plus, la petite soeur qui réussit à se battre contre sa propre monstruosité à force d'amour et de volonté, est manifestement celle qui intéresse le moins l'auteuer. Parce qu'elle se fait laver le cerveau au tome d'après par le camp des gentils (squick squick), et... personne ne semble s'en soucier, sauf Tanjiro, très modérément. Non seulement elle ne parle pas, mais aucun effort de communication n'est fait, aucune introspection n'est donnée par l'auteure et elle est plus écrite comme un animal de garde, voire une arme, que comme son propre personnage.
Donc voilà, encore un cas de "le manga que j'aurais voulu lire est un manga très différent qui a le même début".
Le manga, sinon, me rappelle un peu ceux de Rumiko Takahashi, dans le dessin (même s'il est plus fin), dans le côté un peu ancien volontaire (c'est un manga historique), dans les personnages récurrents souvent définis par un trait de personnalité complètement excessif, écrit pour être drôle, mais souvent énervant au premier degré. Je n'ai accroché à personne d'autre de la promo du héros (le héros, lui, reste sympathique).
Malheureusement c'est le genre de shônen qu'on lit pour les personnages, pas pour les scénarios. Ceci dit, ce n'est pas trop long pour un shônen, donc peut-être que je lirai la suite ? On verra.
Oui, il y a aussi des qualités, certains pouvoirs des démons sont réussis (par contre, je ne suis suis pas assez happée par l'univers pour analyser et me rappeler quelle attaque du héros fait quoi, pour moi ce sont toutes les mêmes)
Parfois, on s'approche de l'horreur, on a des détails tristes ou sombres qui sont très réussis, et là, j'aime bien. Et puis hop, l'auteur retourne en arrière, ne s'attarde pas dessus, met un gag pour lever la pression. J'aurais préféré qu'elle ne le fasse pas, surtout que selon la page wikipedia du manga, elle voyait quelque chose de plus horreur et on lui a conseillé de rajouter de l'humour pour des raisons de ligne éditoriale.
Un manga de 23 tomes, les 19 premiers sont traduits en français. Cela se passe dans un Japon surnaturel au début du 20e siècle. Le personnage principal, Tanjiro, découvre que toute sa famille a été tuée par des démons, sauf sa petite soeur qui est devenue un démon elle-même. Mais la petite soeur veut encore le protéger, plutôt que de le dévorer. Il devient alors tueur de démon pour tuer le démon qui l'a transformée, voir comment inverser le processus. Mais étant donné sa situation familiale particulière, il se rappelle toujours, contrairement aux autres tueurs de démons, que les démons étaient des humains autrefois, qu'ils n'ont pas choisi ce qu'ils sont.
J'aime bien ce principe, mais malheureusement le personnage qui m'intéressait le plus, la petite soeur qui réussit à se battre contre sa propre monstruosité à force d'amour et de volonté, est manifestement celle qui intéresse le moins l'auteuer. Parce qu'elle se fait laver le cerveau au tome d'après par le camp des gentils (squick squick), et... personne ne semble s'en soucier, sauf Tanjiro, très modérément. Non seulement elle ne parle pas, mais aucun effort de communication n'est fait, aucune introspection n'est donnée par l'auteure et elle est plus écrite comme un animal de garde, voire une arme, que comme son propre personnage.
Donc voilà, encore un cas de "le manga que j'aurais voulu lire est un manga très différent qui a le même début".
Le manga, sinon, me rappelle un peu ceux de Rumiko Takahashi, dans le dessin (même s'il est plus fin), dans le côté un peu ancien volontaire (c'est un manga historique), dans les personnages récurrents souvent définis par un trait de personnalité complètement excessif, écrit pour être drôle, mais souvent énervant au premier degré. Je n'ai accroché à personne d'autre de la promo du héros (le héros, lui, reste sympathique).
Malheureusement c'est le genre de shônen qu'on lit pour les personnages, pas pour les scénarios. Ceci dit, ce n'est pas trop long pour un shônen, donc peut-être que je lirai la suite ? On verra.
Oui, il y a aussi des qualités, certains pouvoirs des démons sont réussis (par contre, je ne suis suis pas assez happée par l'univers pour analyser et me rappeler quelle attaque du héros fait quoi, pour moi ce sont toutes les mêmes)
Parfois, on s'approche de l'horreur, on a des détails tristes ou sombres qui sont très réussis, et là, j'aime bien. Et puis hop, l'auteur retourne en arrière, ne s'attarde pas dessus, met un gag pour lever la pression. J'aurais préféré qu'elle ne le fasse pas, surtout que selon la page wikipedia du manga, elle voyait quelque chose de plus horreur et on lui a conseillé de rajouter de l'humour pour des raisons de ligne éditoriale.
