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Catégorie : Princesse, princesse (féminisme/ LGBTQI+/ inclusivité)
J'avais lu les trois tomes de Doukyusei plus tôt dans l'année, et j'avais beaucoup aimé, même si d'habitude la romance lycéenne n'est pas mon truc. C'était joli, frais, charmant.
Et récemment, j'ai appris qu'il y avait des suites ! Bien sûr, je me les suis procurées aussi vite que j'ai pu (c'est-à-dire pas très vite, l'éditeur n'est pas facile à commander)
C'est un truc qui se fait tellement ces temps-ci dans les manga yaoi, j'ai l'impression, l'éditeur ne peut pas offrir une place pour une série longue, donc cela commence par un one-short, puis une suite si cela a du succès, puis une suite de la suite jusqu'à ce que l'auteur.e ne soit plus inspiré.e par ses persos, et du coup ce n'est pas évident de savoir quand l'histoire est finie ou de compléter une série.
* Sora & Hara a toujours Rihito et Hikaru, mais en personnages secondaire. Il est centré sur le professeur Hara et sa vie sentimentale, passée, présente et future. Je ne suis pas du tout pour les romances prof/élève en général, mais là je dois avouer que le setting (embrasser un joli garçon dans un bar gay, découvrir le lendemain que c'est un nouvel élève et être en mode "oh non") marche complètement pour moi. Donc j'ai bien aimé !
* O.B., en deux tomes, est centré sur les premières années d'université de Rihito, sur sa relation avec Hikaru bien sûr, aussi sur les nouveaux amis qu'il essaie maladroitement de se faire. Mais on a aussi des nouvelles des personnages introduits dans Sora & Hara, ce qu'ils sont en train de faire en ce moment, etc.
* Blanc, en deux tiimes aussi se recentre complètement sur Rihito et Hikaru, et sur leurs doutes par rapport à leur avenir. Aussi, pour les gens qui ne veulent pas lire ce genre de thèmes, la mère de Rihito a un cancer. Mais je n'ai pas trouvé ça mal fait, cela l'a développée, pas du tout seulement comme une utilité de scénario.
Comme dans Doukyusei, le dessin est très fin, très joli, pas forcément toujours anatomiquement parfait - les mains sont très longues - mais c'est maîtrisé et ça marche super-bien. Il n'y a toujours pas ou presque d'introspection, on ne connaît les personnages qu'en les voyant évoluer, et cela fait que plus il y a de contenu, plus cela renforce notre attachement pour eux.
Contrairement à Doukyusei qui était sur l'innocence de l'adolescence, ces tomes parlent de l'homosexualité dans la société plus sérieusement. Il y a les bars gay, donc. Il y a la conversation que j'ai trouvée poignante sur l'inexistence d'un mariage gay officiel au Japon : si l'un des personnages adopte l'autre, ils peuvent légalement vivre ensemble, se visiter à l'hôpital, hériter, etc, et cela donne plein d'avantages matériels, mais cela les fait passer encore plus pour des pervers.
En tout cas j'ai beaucoup aime ! Et cette fois l'auteure a écrit dans sa postface que c'était fini !
J'avais lu les trois tomes de Doukyusei plus tôt dans l'année, et j'avais beaucoup aimé, même si d'habitude la romance lycéenne n'est pas mon truc. C'était joli, frais, charmant.
Et récemment, j'ai appris qu'il y avait des suites ! Bien sûr, je me les suis procurées aussi vite que j'ai pu (c'est-à-dire pas très vite, l'éditeur n'est pas facile à commander)
C'est un truc qui se fait tellement ces temps-ci dans les manga yaoi, j'ai l'impression, l'éditeur ne peut pas offrir une place pour une série longue, donc cela commence par un one-short, puis une suite si cela a du succès, puis une suite de la suite jusqu'à ce que l'auteur.e ne soit plus inspiré.e par ses persos, et du coup ce n'est pas évident de savoir quand l'histoire est finie ou de compléter une série.
* Sora & Hara a toujours Rihito et Hikaru, mais en personnages secondaire. Il est centré sur le professeur Hara et sa vie sentimentale, passée, présente et future. Je ne suis pas du tout pour les romances prof/élève en général, mais là je dois avouer que le setting (embrasser un joli garçon dans un bar gay, découvrir le lendemain que c'est un nouvel élève et être en mode "oh non") marche complètement pour moi. Donc j'ai bien aimé !
* O.B., en deux tomes, est centré sur les premières années d'université de Rihito, sur sa relation avec Hikaru bien sûr, aussi sur les nouveaux amis qu'il essaie maladroitement de se faire. Mais on a aussi des nouvelles des personnages introduits dans Sora & Hara, ce qu'ils sont en train de faire en ce moment, etc.
* Blanc, en deux tiimes aussi se recentre complètement sur Rihito et Hikaru, et sur leurs doutes par rapport à leur avenir. Aussi, pour les gens qui ne veulent pas lire ce genre de thèmes, la mère de Rihito a un cancer. Mais je n'ai pas trouvé ça mal fait, cela l'a développée, pas du tout seulement comme une utilité de scénario.
Comme dans Doukyusei, le dessin est très fin, très joli, pas forcément toujours anatomiquement parfait - les mains sont très longues - mais c'est maîtrisé et ça marche super-bien. Il n'y a toujours pas ou presque d'introspection, on ne connaît les personnages qu'en les voyant évoluer, et cela fait que plus il y a de contenu, plus cela renforce notre attachement pour eux.
Contrairement à Doukyusei qui était sur l'innocence de l'adolescence, ces tomes parlent de l'homosexualité dans la société plus sérieusement. Il y a les bars gay, donc. Il y a la conversation que j'ai trouvée poignante sur l'inexistence d'un mariage gay officiel au Japon : si l'un des personnages adopte l'autre, ils peuvent légalement vivre ensemble, se visiter à l'hôpital, hériter, etc, et cela donne plein d'avantages matériels, mais cela les fait passer encore plus pour des pervers.
En tout cas j'ai beaucoup aime ! Et cette fois l'auteure a écrit dans sa postface que c'était fini !
