Mème à originales - jour 18
Jan. 26th, 2012 11:36 am18. Favorite antagonist and why!
Ces temps-ci, je crois que c'est Sardix dans Comment devenir (presque) un gentil en douze leçons
(Qui d'ailleurs est juste "l'homme-lézard" dans son canon, son nom est Word of God, mais vous laisseriez votre ennemi savoir votre nom dans un univers avec de la magie ? C'est bien ce que je pensais.)
Déjà, il faut que je dise que même si dans ce que je lis ou regarde, j'adore un bon antagoniste, je n'ai pas l'impression que je sois si douée que ça pour les écrire. Surtout quand je suis du point de vue d'un héros pas forcément enclin à la sympathie, ils apparaissent rarement comme à trois dimensions. Ca se passe un peu mieux quand j'alterne les points de vue comme dans Chroniques de Perpignan. Mais j'aime moins le concept de Callicles que quand je l'ai créé - probablement parce qu'entre temps j'ai vu Princesse Tutu qui avait une idée proche et mieux traitée, et j'aimerai toujours Curoi, mais c'est un Public Domain Character, alors on ne peut pas dire que ce soit grâce à mon histoire. ^^
Mais dans Comment devenir (presque) un gentil en douze leçons, c'est différent parce que mon personnage principal et point de vue a de la sympathie pour le méchant. Même s'ils sont opposés sur beaucoup de points, ils ont aussi des points communs nets - élevés dans des familles de méchants avec une vision très stricte de la tradition qui va avec, et chacun une intelligence vive qui se manifeste sous la forme de raisonnements et magouilles quelque peu tordus.
Et d'ailleurs ils finissent ensemble. Si, si, en subtext.
Bon, enfin, là mon introduction commence à devenir un peu longue. Sardix, donc !
Au niveau concept, c'est un Grand Méchant bien cliché de contes de fées ou de n'importe quel autre genre avec des Grands Méchants (on entend parler de lui au début parce qu'il a kidnappé la princesse). Sauf qu'il est paranoïaque (avec raison), et que même s'il n'est pas près à renoncer à toutes ses habitudes de Grand Méchant qui sont trop souvent des faiblesses - c'est la tradition familiale dans laquelle on l'a élevé - il a rajouté dix couches de sécurité partout. Ce n'est pas parce qu'on est invulnérable qu'on ne doit pas faire attention !
Par exemple, il a deux signatures différentes, pour les cas où on le forcerait à signer un document, une qui veut dire "j'approuve le contenu de cette lettre" et une qui veut dire "je me suis fait avoir, abattez le porteur." ^^
Citation :
- Je suis attaché à la tradition ! C'est ce que faisaient mon père et le père de mon père !
- Et où sont-ils maintenant ?
- J'ai conspiré contre mon père, et je l'ai fait assassiner. Il était très fier de moi !
- Je préfèrerais quand même carrément pour mes enfants une éducation plus moderne ! Tout le monde n'aime pas découvrir que son destin est tout tracé, tu tueras ton père, enlèveras des princesses, etc. Il faut les ouvrir aux multiples possibilités de la vie ! Encore un peu de vin ?
- Volontiers. Personnellement, je considérerais que ce serait trahir mon père que de ne pas élever mes enfants comme j'ai été élevé.
- Et monter un complot pour l'assassiner, ce n'était pas le trahir ?
- Pas autant.
( Les autres questions )
Ces temps-ci, je crois que c'est Sardix dans Comment devenir (presque) un gentil en douze leçons
(Qui d'ailleurs est juste "l'homme-lézard" dans son canon, son nom est Word of God, mais vous laisseriez votre ennemi savoir votre nom dans un univers avec de la magie ? C'est bien ce que je pensais.)
Déjà, il faut que je dise que même si dans ce que je lis ou regarde, j'adore un bon antagoniste, je n'ai pas l'impression que je sois si douée que ça pour les écrire. Surtout quand je suis du point de vue d'un héros pas forcément enclin à la sympathie, ils apparaissent rarement comme à trois dimensions. Ca se passe un peu mieux quand j'alterne les points de vue comme dans Chroniques de Perpignan. Mais j'aime moins le concept de Callicles que quand je l'ai créé - probablement parce qu'entre temps j'ai vu Princesse Tutu qui avait une idée proche et mieux traitée, et j'aimerai toujours Curoi, mais c'est un Public Domain Character, alors on ne peut pas dire que ce soit grâce à mon histoire. ^^
Mais dans Comment devenir (presque) un gentil en douze leçons, c'est différent parce que mon personnage principal et point de vue a de la sympathie pour le méchant. Même s'ils sont opposés sur beaucoup de points, ils ont aussi des points communs nets - élevés dans des familles de méchants avec une vision très stricte de la tradition qui va avec, et chacun une intelligence vive qui se manifeste sous la forme de raisonnements et magouilles quelque peu tordus.
Bon, enfin, là mon introduction commence à devenir un peu longue. Sardix, donc !
Au niveau concept, c'est un Grand Méchant bien cliché de contes de fées ou de n'importe quel autre genre avec des Grands Méchants (on entend parler de lui au début parce qu'il a kidnappé la princesse). Sauf qu'il est paranoïaque (avec raison), et que même s'il n'est pas près à renoncer à toutes ses habitudes de Grand Méchant qui sont trop souvent des faiblesses - c'est la tradition familiale dans laquelle on l'a élevé - il a rajouté dix couches de sécurité partout. Ce n'est pas parce qu'on est invulnérable qu'on ne doit pas faire attention !
Par exemple, il a deux signatures différentes, pour les cas où on le forcerait à signer un document, une qui veut dire "j'approuve le contenu de cette lettre" et une qui veut dire "je me suis fait avoir, abattez le porteur." ^^
Citation :
- Je suis attaché à la tradition ! C'est ce que faisaient mon père et le père de mon père !
- Et où sont-ils maintenant ?
- J'ai conspiré contre mon père, et je l'ai fait assassiner. Il était très fier de moi !
- Je préfèrerais quand même carrément pour mes enfants une éducation plus moderne ! Tout le monde n'aime pas découvrir que son destin est tout tracé, tu tueras ton père, enlèveras des princesses, etc. Il faut les ouvrir aux multiples possibilités de la vie ! Encore un peu de vin ?
- Volontiers. Personnellement, je considérerais que ce serait trahir mon père que de ne pas élever mes enfants comme j'ai été élevé.
- Et monter un complot pour l'assassiner, ce n'était pas le trahir ?
- Pas autant.
( Les autres questions )