Ca date de la deuxième moitié du 19e siècle, c'est une collection de poèmes en prose, à peu près déconnectés les uns des autres (sauf dans le sixième et dernier chant, le seul à avoir une histoire suivie et vaguement chronologique). Le personnage principal, Maldoror, est... on ne sait pas trop. Un magicien, peut-être ? Qui s'est révolté contre Dieu et l'humanité, qui cherche l'absolu en passant par le mal absolu. Il est très capable de prendre des poses romantiques avec le vent dans les cheveux. Aussi, il est débauché sexuel d'à peu près toutes les façons possibles, avec une préférence pour la pédérastie et la zoophilie. Le tout mélange de façon incroyable le lyrisme échevelé, l'humour complètement crack, et la violence très gore. (En particulier, pour ce qui est de l'humour, le personnage se rend très souvent coupable de digressions sans rapport en plein milieu d'une scène tragique, surtout sur des sujets vaguement biologiques. Ma préférée concerne l'étude comparée de la façon de tuer les mouches et les rhinocéros. Et il a inventé la comparaison surréaliste, "Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie")
J'adore ce livre, et je ne lui rends pas justice, vraiment ! (Par contre, la drabble est totalement in character ;-) )
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Date: 2009-07-23 08:55 pm (UTC)Ca date de la deuxième moitié du 19e siècle, c'est une collection de poèmes en prose, à peu près déconnectés les uns des autres (sauf dans le sixième et dernier chant, le seul à avoir une histoire suivie et vaguement chronologique). Le personnage principal, Maldoror, est... on ne sait pas trop. Un magicien, peut-être ? Qui s'est révolté contre Dieu et l'humanité, qui cherche l'absolu en passant par le mal absolu.
Il est très capable de prendre des poses romantiques avec le vent dans les cheveux. Aussi, il est débauché sexuel d'à peu près toutes les façons possibles, avec une préférence pour la pédérastie et la zoophilie.
Le tout mélange de façon incroyable le lyrisme échevelé, l'humour complètement crack, et la violence très gore.
(En particulier, pour ce qui est de l'humour, le personnage se rend très souvent coupable de digressions sans rapport en plein milieu d'une scène tragique, surtout sur des sujets vaguement biologiques. Ma préférée concerne l'étude comparée de la façon de tuer les mouches et les rhinocéros. Et il a inventé la comparaison surréaliste, "Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie")
J'adore ce livre, et je ne lui rends pas justice, vraiment ! (Par contre, la drabble est totalement in character ;-) )